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Le Var dit
"NON" au gaz de schiste
et
"OUI" à la transition énergétique
Collectifs 83 Non au gaz de schiste
Le 04 juin 2014
Madame, Monsieur le Député,
Nous tenons par la présente à vous alerter sur la PROPOSITION DE LOI CONSTITUTIONNELLE visant à modifier la Charte de l'environnement pour préciser la portée du principe de précaution, que vous aurez prochainement à examiner au sein de l'Assemblée Nationale.
Le Sénat a adopté, ce mardi 27 mai, à une large majorité (290 voix pour et 44 voix contre), cette nouvelle loi constitutionnelle visant à affaiblir le principe de précaution en y introduisant un principe d’innovation. Les promoteurs des amendements affirment que le principe de précaution « ne doit pas non plus être perçu comme un frein aux activités de recherche et de développement économique. Pour cela il doit être adossé à l’innovation». Ce principe de précaution que ses détracteurs identifient comme une « source de blocages », propre à « entraver la marche du progrès », empêcherait à leurs yeux la France de «Faire la course en tête dans l’innovation », ce qui serait « la seule façon de se procurer un avantage compétitif par rapport aux pays émergents ». Le principe de précaution devrait donc selon la majorité des sénateurs, laisser «toute sa place au principe d’innovation, avec lequel il va de pair ».
Or l’union du principe de précaution et du principe d'innovation ne peut parvenir à un équilibre que si le second respecte le premier. «La prudence responsable» que mettent en avant les promoteurs de cette loi ne peut être réellement responsable que si elle tient compte non seulement des intérêts de la société, de l’économie, et de l’environnement, mais aussi de ceux des générations futures. Ce qui ne sera pas le cas si l’on continue à développer des technologies visant à exploiter des ressources non renouvelables, comme les produits miniers et en particulier les gaz et pétrole de schiste et de houille (gaz en couche de charbon).
En réalité, cette nouvelle loi vise à affaiblir, voire à anéantir le principe de précaution. Il est à craindre, en effet, que ces nouveaux amendements soient une tentative de faire entrer de manière légale, et pire encore constitutionnelle, dans notre pays des technologies et des techniques ayant fait la preuve de leur dangerosité à l'étranger, notamment, dans le domaine de l'exploitation gazière et pétrolière comme l'utilisation de la fracturation hydraulique, et d'autres méthodes extractives néfastes pour l'environnement.
Nous attirons donc votre attention sur le fait que cette nouvelle loi, en affaiblissant le principe de précaution, laissera la porte ouverte à toutes les expérimentations appelées de leurs vœux par les industriels, dans le domaine des hydrocarbures non-conventionnels, mais également dans le domaine des OGM et du nucléaire, etc. Ce principe d’innovation pourrait ainsi permettre d’utiliser de manière légale la fracturation hydraulique dans le cadre expérimental, comme le prévoit l’Article 2 de la loi interdisant la fracturation hydraulique : « la mise en œuvre des expérimentations, réalisées à seules fins de recherche scientifique sous contrôle public ». Il sera aisé ensuite d’autoriser l’exploitation à large échelle des hydrocarbures non-conventionnels, sous couvert de recherche scientifique et d'innovation.
Par ailleurs, nous vous prions de considérer que ce principe d'innovation, tel qu'il est décrit par ses promoteurs, et tel qu’il pourrait être appliqué, va à l'encontre de l'article 9 de la Charte de l'environnement, lequel requiert que " la recherche et l'innovation doivent apporter leur concours à la préservation et à la mise en valeur de l'environnement."
Enfin, la sénatrice Geneviève Fioraso a relevé, lors de la présentation de la loi au Sénat ce 27 mai, que « le principe de précaution est d'abord invoqué dans le domaine de la santé et de l’urbanisme (antenne relais), beaucoup plus que dans celui de l'environnement, alors que le législateur n'avait pas retenu la santé comme domaine d'application de la Charte constitutionnelle ». Madame Fioraso oublie que l’Article 1er de la Charte de l’Environnement stipule que « Chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé », et que les êtres humains sont totalement dépendant de leur environnement, et de la nature en particulier.
Sur la base de l’ensemble de ces constats, nous vous incitons, Madame, Monsieur le Député, à refuser les modifications prévues à la Charte de l’environnement et donc à rejeter, lors de leur présentation devant l’Assemblée Nationale, tous les amendements du «principe de précaution» inscrit dans la Charte de l’environnement adoptée en 2004, laquelle fait partie de la Constitution.
Veuillez recevoir, Madame, Monsieur le Député, l’assurance de notre parfaite considération.
Collectifs 83 Non au Gaz de schiste
Chaque jour nous apporte un article de presse, une intervention politique, une initiative d'élus ... pour
nous expliquer que "le gaz de schiste, c'est l'avenir".
Voici une proposition de résolution dont l'un des signataires est un député du Var, Monsieur Jean-Michel
Couve (mis en rouge par nos soins sur la liste ci-dessous). Enfin un député varois qui ose dire tout haut ce que ses collègues varois pensent tout
bas.
"Monsieur Couve, s'il vous reste un peu de temps, nous vous invitons le 22 novembre dès 18h30 à Brignoles ; il y sera fêté le rejet du permis dit de Brignoles ... vous pourrez essayer
d'y convaincre les collectifs locaux et à travers eux les varois de l'irréalisme et l'imbécilité de leurs actions et propos.
Si vous n'étiez pas libre ce 22 novembre, vos date, heure et lieu seront les nôtres. Tout cela bien entendu
dans un dialogue courtois.
Dans l'espoir de vous lire, recevez Monsieur le député, nos respectueuses salutations."
Extrait de : http://www.assemblee-nationale.fr/14/propositions/pion0304.asp :
N° 304
_____
ASSEMBLÉE NATIONALE
CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958
QUATORZIÈME LÉGISLATURE
Enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 19 octobre 2012.
PROPOSITION DE RÉSOLUTION
tendant à la création d’une commission d’enquête relative à l’exploitation en France des hydrocarbures de
« roche-mère » dits hydrocarbures de « schiste »,
(Renvoyée à la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire,
à défaut de constitution d’une commission spéciale dans les délais prévus par les articles 30 et 31 du Règlement.)
présentée par Mesdames et Messieurs
Christian ESTROSI, Michel SORDI, Xavier BERTRAND, Jean-Claude GUIBAL, Bernard BROCHAND, François-Xavier VILLAIN, Jean-Jacques GUILLET, Jean-Luc REITZER, Jacques LAMBLIN, Alain MOYNE-BRESSAND, Claude de GANAY, Bernard DEFLESSELLES, Sophie DION, Thierry LAZARO, Rémi DELATTE, Christophe PRIOU, Jean-François MANCEL, Fernand SIRÉ, Julien AUBERT, Jacques Alain BÉNISTI, Alain GEST, Frédéric REISS, Arnaud ROBINET, Yves NICOLIN, Olivier MARLEIX, Guillaume LARRIVÉ, Gérald DARMANIN, Marcel BONNOT, Pierre MOREL-A-L’HUISSIER, Philippe VIGIER, Arlette GROSSKOST, Michel ZUMKELLER, Jean-Marie SERMIER, Marianne DUBOIS, Lionnel LUCA, Michel PIRON, Laurent FURST, Laure de LA RAUDIÈRE, Édouard PHILIPPE, Alain SUGUENOT, Jean-Charles TAUGOURDEAU, Bernard PERRUT, Patrice MARTIN-LALANDE, Guy GEOFFROY, Philippe GOSSELIN, Jean-Pierre VIGIER, Jean-Pierre DECOOL, Rudy SALLES, Sauveur GANDOLFI-SCHEIT, Véronique LOUWAGIE, Thierry SOLÈRE, Jean-Claude MATHIS, Jean-Michel COUVE et Christian KERT,
députés.
EXPOSÉ DES MOTIFS
Mesdames, Messieurs,
« La négation de l’idée industrielle est la spéculation. » Henry FORD
Notre pays a une longue tradition industrielle grâce à de grands visionnaires : Jean-Baptiste COLBERT, Charles de GAULLE ou encore Georges POMPIDOU.
La France se trouve actuellement devant un tournant historique pour son avenir industriel et énergétique.
Chaque année, notre pays, dépense plus de 45 milliards d’euros soit 2,5 points de P.I.B. (1 ) pour importer 98 % de sa consommation en gaz naturel. Les besoins en gaz naturel représentent 15 % dans le mix énergétique français et aggravent chaque année de 7 points le déficit de la balance commerciale de notre pays.
Depuis 20 ans, les États-Unis ont commencé à négocier ce tournant industriel et énergétique en permettant l’exploration de leur sous-sol afin d’exploiter des hydrocarbures de « roche-mère » dits hydrocarbures de « schistes ». Un hydrocarbure est un composé organique contenant exclusivement des atomes de carbone et d’hydrogène. Il se présente dans ce cas-là sous une forme liquide ou gazeuse, on utilise d’ailleurs ce mot pour faire référence, en particulier, au pétrole et au gaz naturel.
Le gaz de schiste ou « gaz de roche-mère », est une forme de gaz naturel non conventionnel généré par l’enfouissement d’argiles riches en matière organique d’origine essentiellement végétale. Ce gaz naturel est piégé dans la roche qui l’a généré (2 ).
Le gaz de schiste est donc tout simplement du gaz naturel (méthane) et l’huile de schiste est du pétrole brut. Le gaz de schiste, étant un gaz naturel (CH4), émet deux fois moins de CO2 que le charbon lorsqu’il brûle.
En 2006, la France a autorisé pour la première fois une autorisation permettant la recherche de gaz de schiste dans nos sous-sols. En août 2008 trois permis d’exploitation d’huile de gaz de schiste sont donnés puis en octobre 2009, Jean-Louis BORLOO, ministre de l’écologie en fonction, accorde les trois premiers permis touchant 7 départements (Ardèche, Aveyron, Drôme, Hérault, Lozère et Vaucluse). Face à de fortes inquiétudes de la population, Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, ministre de l’écologie en fonction, commande un rapport pour clarifier les enjeux et problématiques.
Le 30 juin 2011, après l’examen et le vote d’une proposition de loi, la France devient le premier pays à interdire l’exploitation du gaz de schiste par fracturation hydraulique. Cette loi est promulguée le 13 juillet 2011 (3 ) :
« Loi n° 2011-835 du 13 juillet 2011 visant à interdire l’exploration et l’exploitation des mines d’hydrocarbures liquides ou gazeux par fracturation hydraulique et à abroger les permis exclusifs de recherches comportant des projets ayant recours à cette technique »
En effet, la recherche et l’exploitation des hydrocarbures de schistes font appel à deux techniques : le forage horizontal et la fracturation hydraulique.
La première, le forage horizontal, augmente la section productrice de chaque puits par rapport à un forage vertical. À titre d’illustration, la France utilise le forage horizontal sur le site de Lacq depuis 1980 avec 90 drains à 270 m de profondeur et 91 drains à 470 m pour extraire du gaz naturel conventionnel. Les quantités de gaz alors extraites de chaque puits sont limitées et nécessite un nombre important de puits pour une production significative.
La seconde, la fracturation hydraulique contrôlée, permet d’améliorer la perméabilité de la roche par la création artificielle d’un réseau de fissure. Pour ce faire, des perforations sont faites dans la partie horizontale du tubage. Puis on injecte un fluide et un agent de soutènement à une pression permettant de fissurer la roche. Le réseau se propage préférentiellement sur un axe horizontal, sur une distance d’une centaine de mètres.
Même si cette fracturation hydraulique se déroule entre 2 000 et 3 000 mètres sous terre alors que les nappes phréatiques se situent elles entre 200 et 300 mètres, un risque de contamination de celles-ci a été soulevé. La question du besoin en grande quantité d’eau mélangée avec des additifs puis son traitement pour une utilisation domestique a été posée.
C’est le principe de précaution qui a donc été privilégié dans l’attente d’avancées des connaissances scientifiques en la matière.
L’article 2 de la loi n° 2011-835 prévoyait, dans l’attente de ces avancées, la création d’une commission d’évaluation :
« Article 2
Il est créé une Commission nationale d’orientation, de suivi et d’évaluation des techniques d’exploration et d’exploitation des hydrocarbures liquides et gazeux.
Elle a notamment pour objet d’évaluer les risques environnementaux liés aux techniques de fracturation hydraulique ou aux techniques alternatives.
Elle émet un avis public sur les conditions de mise en œuvre des expérimentations, réalisées à seules fins de recherche scientifique sous contrôle public, prévues à l’article 4.
Cette commission réunit un député et un sénateur, désignés par les présidents de leurs assemblées respectives, des représentants de l’État, des collectivités territoriales, des associations, des salariés et des employeurs des entreprises concernées. Sa composition, ses missions et ses modalités de fonctionnement sont précisées par décret en Conseil d’État. »
Cette commission a été instituée par le décret n° 2012-385 (4 ) du 21 mars 2012 et doit se réunir sur convocation de son président au moins 2 fois par an.
Pourtant, faisant fi du décret et de la loi, la ministre de l’écologie en fonction, Mme Delphine BATHO, a annoncé le 13 septembre sur la radio RTL qu’elle ne prévoyait pas de nommer cette commission : « Elle n’est pas nommée, cette commission, ce n’est pas prévu immédiatement » (5 ) a déclaré Delphine BATHO.
Il nous semble nécessaire d’évaluer constamment les avancées techniques et scientifiques dans ce domaine pour donner au gouvernement des outils de décisions sérieux : c’était l’objectif de cette commission.
De l’autre côté de l’atlantique, l’essor de la production de gaz de schiste a eu un impact non négligeable aux États-Unis, en réduisant l’impact de la récession de 2008 (6 ).
Alors que la crise financière plongeait le pays dans la récession, « la production de gaz de schiste a eu un effet contra-cyclique bénéfique », estime John LARSON, analyste chez IHS Global Insight.
Les gaz de schiste représentent en 2012 pour les États-Unis 34 % de la production de gaz naturel, et devraient atteindre 43 % en 2015 et 60 % en 2035, selon l’étude publiée en décembre 2011. Le poids de l’industrie des hydrocarbures de schistes est estimé à 76,9 milliards de dollars dans le P.I.B. en 2010. Selon plusieurs études, ce chiffre devrait atteindre 118,2 milliards en 2015 et 231,1 milliards en 2035.
Selon les mêmes études, l’industrie du gaz de schiste a créé directement et indirectement 600 000 emplois en 2010 et ce nombre devrait grimper jusqu’à 870 000 en 2015 et à 1,6 million en 2035. Cette nouvelle industrie a même permis de faire baisser le prix du gaz à son plus bas niveau depuis 10 ans. « Grâce au prix bas du gaz de schiste, les coûts de production de certains biens se sont abaissés, la facture d’électricité des ménages diminue. Nous avons calculé que cela faisait économiser 926 dollars par foyer par an, ce qui est évidemment bon pour la consommation, car cela libère des ressources », observe encore John LARSON.
Alors que notre pays s’enfonce dans le chômage avec plus de trois millions de chômeurs (7 ), que notre balance du commerce extérieur est constamment en déficit et que notre industrie vacille, notre pays peut-il se passer de l’exploitation des hydrocarbures de schiste ?
Il est vrai que l’exploitation du gaz de schiste dans certains États américains s’est accompagnée de pratiques contestables. Ceci est lié au contexte spécifique américain où le propriétaire d’un terrain possède aussi les ressources du sous-sol alors qu’en France, par exemple, l’État est propriétaire de tous les sous-sols. Conformément à la tradition monarchique, l’État napoléonien détient le droit régalien d’octroyer les concessions minières. Les ressources du sous-sol appartiennent à la puissance publique, non au propriétaire du terrain comme aux États-Unis. Cette règle formalisée en 1810 n’a jamais été écartée depuis (8 ). Il me semble donc nécessaire de réactualiser le code minier français afin de pouvoir accorder aux propriétaires du terrain ainsi qu’aux collectivités locales une quote-part des bénéfices dégagés.
Aux États-Unis la réglementation technique et environnementale varie beaucoup d’un État à un autre. Elle a néanmoins été renforcée afin d’imposer des bonnes pratiques et limiter d’éventuels dommages. Même si le risque zéro n’existe pas, il est possible d’extraire « proprement » le gaz de schiste (9 ).
L’Union européenne (UE) a perdu un quart de sa production de gaz naturel entre 1999 et 2009, passant de 226 à 171 milliards de mètres cubes par an. L’UE importe 63 % de ses besoins. Une proportion qui devrait atteindre 80 % en 2030, rapporte le ministère de la recherche français.
D’après plusieurs études américaines, c’est actuellement la France et la Pologne qui détiennent les plus grandes ressources d’hydrocarbures de schiste. Le bassin parisien pourrait renfermer 100 millions de mètres cubes de réserves d’huile de schiste techniquement exploitables, soit l’un des potentiels les plus prometteurs en Europe. Le rapport commandé par Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET et rendu par le Conseil général de l’économie, de l’industrie, de l’énergie et des technologies CGIET ainsi que le Conseil général de l’environnement et du développement durable CGEDD envisage des réserves exploitables de gaz de schiste dans le sud-est du pays de l’ordre de 500 milliards de mètres cubes, en se fondant à nouveau sur des comparaisons géologiques.
L’exploitation de ces ressources permettrait à la France, selon le centre d’analyse stratégique, de gagner 3 milliards d’euros par an pour le commerce extérieur, de créer un grand nombre d’emplois bien payés sur le territoire et d’améliorer notre indépendance énergétique. Indirectement, cette exploitation dynamisera l’industrie lourde si bien que toute la chaîne logistique pourra en profiter : les aciéries, les fabricants d’oléoducs, la machinerie lourde, mais aussi les fabricants de ciments.
Selon une étude récente, 67 % des Français estiment que les ressources sont importantes en France, 61 % que l’exploitation augmenterait l’indépendance énergétique de la France et 56 % que cela permettrait de créer de nombreux emplois (10 ).
Mais dans la même étude nous apprenons que 74 % des Français ne souhaitent pas l’exploitation des gaz de schiste en raison des risques environnementaux courus. Même le forage dans le but d’expérimentation et de recherche ne trouve pas une majorité de partisans : dans les 44 % qui savent de quoi il s’agit, 52 % y sont opposés.
L’exploitation de ces hydrocarbures - les réserves françaises étant estimées parmi les plus importantes en Europe - permettrait pourtant une réduction de la dépendance vis-à-vis des fournisseurs en gaz de la France, en l’occurrence Gazprom principalement. Dans un tel contexte, la France pourrait jouer un rôle moteur en Europe et être à la base d’un marché intra-européen du gaz, ce qui n’existe aucunement aujourd’hui. Un argument de poids qui pourrait peser dans les prochaines négociations contractuelles avec les fournisseurs actuels. L’enjeu pourrait être de positionner la France entre les géants russes du gaz naturel et les États-Unis, producteurs grandissants de gaz non-conventionnel.
Afin de répondre à toutes ces questions, il vous est demandé, au-delà des clivages politiques, d’adopter cette proposition de résolution visant à créer une commission d’enquête relative à l’exploitation en France des hydrocarbures de « roche-mère » dits hydrocarbures de « schiste ».
La commission d’enquête devra faire le point sur les avantages et les inconvénients économiques, écologiques, géostratégiques et géopolitiques offerts à la France.
Elle devra évaluer les dangers potentiels des différentes méthodes d’extraction et les conséquences environnementales d’une exploitation de ces hydrocarbures. Elle devra notamment examiner et expertiser les méthodes et règlements mis en place aux États-Unis pour protéger les populations et l’environnement.
Elle devra enfin proposer au gouvernement un rapport lui permettant de prendre une décision en connaissance de cause.
PROPOSITION DE RÉSOLUTION
En application des articles 137 et suivants du Règlement, est créée une commission d’enquête de trente membres relative à l’exploitation en France des hydrocarbures de « roche-mère » dits hydrocarbures de « schiste » chargée de :
- Faire le point sur les avantages et les inconvénients offerts à la France par l’exploitation des hydrocarbures de schiste ;
- Évaluer les différentes méthodes d’extraction et leurs conséquences environnementales lors de l’exploitation des hydrocarbures de schiste ;
- Visiter, récupérer et analyser les sites d’extraction, leurs méthodes et les règlements nationaux, régionaux ou locaux des pays autorisant l’exploitation des hydrocarbures de schiste et notamment les États-Unis ;
- Proposer une modernisation du code minier et notamment une révision complète de la fiscalité des sous-sols afin d’éviter le sentiment de spoliation que pourrait induire une exploitation des hydrocarbures de schiste ;
- Proposer une réforme de la procédure d’autorisation de l’exploitation des sous-sols ;
- Auditionner un grand nombre d’experts, scientifiques, associations de défenses, ONG et tout groupement en lien avec l’exploitation des hydrocarbures de schiste ;
- Rédiger un rapport rendu au gouvernement fournissant toutes les recommandations juridiques, techniques, environnementales et sociétales nécessaires à des prises de décision sur le sujet de l’exploitation des hydrocarbures de schiste.
1 () http://www.connaissancedesenergies.org/le-gaz-consomme-en-france-vient-principalement-de-russie-120222
2 () http://bdc.aege.fr/public/L_interet_du_gaz_de_schiste_pour_la_France.pdf
3 () Loi n° 2011-835 du 13 juillet 2011 :
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000024361355
4 () Décret n° 2012-385 du 21 mars 2012 relatif à la Commission nationale d'orientation, de suivi et d'évaluation des techniques d'exploration et d'exploitation des hydrocarbures liquides et gazeux.
5 () Invité de Jean-Michel Apathie le 13 septembre 2012 sur RTL : http://www.rtl.fr/video/emission/l-invite-de-rtl/delphine-batho-ministre-de-l-ecologie-du-developpement-durable-et-de-l-energie-il-n-y-aura-pas-de-hausse-de-7-des-tarifs-du-gaz-au-1er-octobre-7752412575
6 () Le secteur a créé 600 000 emplois aux États-Unis : http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-environnement/actu/0202264047675-le-secteur-a-cree-600-000-emplois-aux-etats-unis-361493.php
7 () INSEE.
8 () Rapport d’information déposé en application de l’article 145 du règlement par la mission d’information sur les gaz et huile de schiste : http://www.assemblee-nationale.fr/13/rap-info/i3517.asp
9 () Peut-on extraire proprement le gaz de schiste ? Le Figaro, 17 février 2012 :
http://www.lefigaro.fr/sciences/2012/02/17/01008-20120217ARTFIG00533-peut-on-extraire-proprement-le-gaz-de-schiste.php
10 () IFOP.
Elles, ils peuvent avoir le sourire.
Combien de jours et d'heures ont-ils passés en réunions d'analyses, de concertation et d'écritures ... ils ne peuvent le dire mais le résultat est là. Les collectivités du bassin versant du
Verdon ont maintenant à leur disposition un texte copieux et complet qu'ils pourront agréer très prochainement ... Si tout se passe bien, si la "Haute administration" donne un avis favorable,
dans une année, ce beau pays du Verdon sera sécurisé au niveau de son environnement, de son eau et, par conséquent, de son air.
Merci aussi à toute l'équipe du Parc naturel régional du Verdon pour le grand "coup de main" qu'elle a donné, Président en tête, au collectif 83 Non au gaz de schiste quand celui-ci a
demandé d'inclure des paragraphes "anti forages gaz de schiste". Il leur a fallu un certain courage pour remanier un texte déjà élaboré et ainsi permettre à notre demande d'être prise en
compte.
Merci à la CLE - Commission Locale de l'Eau - pour avoir accepté de revoir, compléter et voter le SAGE.
Merci maintenant aux deux principaux militants anti gaz de schiste, acteurs de cette initiative -
certainement la première sur le territoire national - Pierre Arnoult et Yves Ayme. Cela fait près de six mois qu'ils travaillent sur ce dossier et voir les paragraphes intégrés est pour eux -
comme pour nous tous - une réelle satisfaction.
Ce serait dommage de ne pas citer Var Matin qui met à notre disposition un article reprenant les lignes principales de cette belle et indispensable aventure ... qui, nous l'espérons se
terminera de belle façon.
Cette carte en témoigne, notamment pour notre département, les points "rouge" et "bleu" marquent les communes dont les maires ou les conseils municipaux ont pris, soit des arrêtés municipaux, soit
des délibérations.
Nous sommes fiers, non seulement du travail qu'ensemble, bénévoles des collectifs locaux, avons fourni depuis de longs mois mais aussi très fiers de nos élus locaux qui ont pris les
bonnes décisions au bon moment.
En effet, imaginez-vous, habitants de Cotignac, de Tourves, de Fayence, de Ginasservis ... que l'on vous apprenne, comme actuellement nos amis d'Ardèche et du Gard viennent de l'être
: " 6 septembre <coordination@stopaugazdeschiste07.org> a écrit
: La Société Mouvoil SA demande l’autorisation de faire circuler des camions sismiques en Ardèche et dans le Gard. Les Collectifs Stop au gaz et huile de schiste en appel aux
citoyens."
Non, la partie n'est pas gagnée ; les pétroliers pensent toujours que, aujourd'hui ou demain, les français et leurs élus se lasseront et accepteront
la fracturation de la roche-mère, par un quelconque procédé, hydraulique ou non ...
Oui, ce qui se passe actuellement dans le Gard et l'Ardèche peut nous arriver.
Nous sommes vigilants mais ne pourrons rien sans vous tous, élus locaux et habitants du Var. Continuons.
Plusieurs bus sont à votre disposition pour manifester dans le Gard le 22 septembre (rassemblement national - voir colonne de droite de ce blog).
Bravo à Tourves, son maire, son conseil municipal et ses habitants, d'avoir pris cette belle
initiative.
Il faut remarquer qu'à Tourves, il n'existe pas de collectif local ; dans ce beau petit village du centre Var, combattre l'éventualité de forages et de fracturations hydrauliques est un geste
naturel, une décision de bon sens que doit prendre chaque élu local, chaque habitant.
Grand Merci.
Il faut être réaliste, le Oui ou Non aux Gaz et huile de schiste chez nous comme partout en France sera une décision des parlementaires ; c’est pour cela que nous avons invité l’ensemble des
candidats du 1er tour aux législatives à débattre sur ce thème à Draguignan.
C’est pour cela aussi que nous nous permettons de relater le débat qui a eu lieu sur FR3 ce mardi 12 juin, débat dans lequel, pour la 8ème
circonscription, un candidat, Bernard Clap, a placé comme priorité « la cohérence entre le droit minier
et les ressources en eau … (ndlr : afin de) préserver nos ressources économiques,
environnementales et paysagères, ressources liées au problème des gaz de schiste … ».
Nous prenons acte de cette position claire et engagée.
Vous pouvez entendre ce débat en cliquant (ctrl + clic)sur le lien (à partir de la 30ème minute pour la 8ème circ) :
http://www.dailymotion.com/video/xrhob9_legislatives-2-debats-4eme-circo-des-alpes-maritimes-et-8eme-circo-du-var_tv?from_fb_popup=1&code=AQDWzfbLEGDHRABIXyzMTOPjCuuUAdw0xB88393CzCRWkw6MdL1yrctFSI1sS4FTzRXlV3JiqROiIHoLIsJZYzF_tUxj7rjoOtKKGLejJGafyJ6VUFA5iP16ZcleL6PgCK7VR_Hb97bEBhcTQPWolsrw77Ieaz1vWynoIn9j0GSbDnnzwMZNKqFBvkpRSsoRA2Y#_=_
Ce débat de FR3 (merci à la chaîne publique régionale) nous confirme la position qu’avait
déjà prise Monsieur Clap à Draguignan ; nous n’avions alors ni reçu ni entendu - puisque non présent - la position de Monsieur Audibert Troin.
Sans oublier que, ce jour là, Madame Blanc qui est également présente au second tour, avait, aussi, pris position contre les gaz de
schiste.
Nous aurons donc, notamment pour cette 8ème circonscription, effectué notre rôle d’information une fois encore.
Voici la carte et la liste des "arrêtés", "délibérations" et "Rien" pour notre département.
Bravo Mesdames et messieurs les Maires et conseils municipaux du Var. Le Var est un exemple pour la France ; notre département est celui où le pourcentage de décisions municipales est le plus
élevé.
Selon la liste donnée par le collège des maires (intégré au collectif 83), 98 communes ont pris des arrêtés (et pour certaines
d'entre elles, des délibérations ont aussi été prises), 25 communes ont pris uniquement des délibérations ; il ne resterait donc plus que 30 communes varoises qui seraient restées
indifférentes à la menace de forages d'hydrocarbures dans notre département.
Nous employons le conditionnel, il se pourrait en effet que certaines communes aient pris arrêtés ou délibérations mais que ces décisions ne nous soient pas parvenues. S'il vous
plaît, mesdames et messieurs les maires, faites-nous parvenir ces documents à l'adresse suivante : nonaugazdeschiste83@gmail.com ou réparez
cet oubli.
Sur cette carte, en jaune, les communes ayant pris des arrêtés, en bleu, des délibérations, en gris, rien.
La liste pour plus de facilité de lecture :
COMMUNES du 83 | Arrêtés | Délibérations | Rien |
LES ADRETS DE L'ESTEREL | 1 | ||
AIGUINES | 1 | ||
AMPUS | 1 | ||
LES-ARCS-SUR-ARGENS | 1 | ||
ARTIGNOSC SUR VERDON | 1 | ||
ARTIGUES | 1 | ||
AUPS | 1 | ||
BAGNOLS EN FORET | 1 | ||
BANDOL | 1 | ||
BARGEME | 1 | ||
BARGEMON | 1 | ||
BARJOLS | 1 | ||
LA BASTIDE | 1 | ||
BAUDINARD | 1 | ||
BAUDUEN | 1 | ||
LE BEAUSSET | 1 | ||
BELGENTIER | 1 | ||
BESSE SUR ISSOLE | 1 | ||
BORMES LES MIMOSAS | 1 | ||
LE BOURGUET | 1 | ||
BRAS | 1 | ||
BRENON | 1 | ||
BRIGNOLES | 1 | ||
BRUE-AURIAC | 1 | ||
CABASSE-SUR-ISSOLE | 1 | ||
LA CADIERE D'AZUR | 1 | ||
CALLAS | 1 | ||
CALLIAN | 1 | ||
CAMPS LA SOURCE | 1 | ||
LE CANNET DES MAURES | 1 | ||
CARCES | 1 | ||
CARNOULES | 1 | ||
CARQUEIRANNE | 1 | ||
LE CASTELLET | 1 | ||
CAVALAIRE-SUR-MER | 1 | ||
LA CELLE | 1 | ||
CHATEAUDOUBLE | 1 | ||
CHATEAUVERT | 1 | ||
CHATEAUVIEUX | 1 | ||
CLAVIERS | 1 | ||
COGOLIN | 1 | ||
COLLOBRIERES | 1 | ||
COMPS-SUR-ARTUBY | 1 | ||
CORRENS | 1 | ||
COTIGNAC | 1 | ||
LA CRAU | 1 | ||
LA CROIX VALMER | 1 | ||
CUERS | 1 | ||
DRAGUIGNAN | 1 | ||
ENTRECASTEAUX | 1 | ||
ESPARRON | 1 | ||
EVENOS | 1 | ||
LA FARLEDE | 1 | ||
FAYENCE | 1 | ||
FIGANIERES | 1 | ||
FLASSANS-SUR-ISSOLE | 1 | ||
FLAYOSC | 1 | ||
FORCALQUEIRET | 1 | ||
FOX-AMPHOUX | 1 | ||
FREJUS | 1 | ||
LA GARDE | 1 | ||
LA GARDE FREINET | 1 | ||
GAREOULT | 1 | ||
GASSIN | 1 | ||
GINASSERVIS | 1 | ||
GONFARON | 1 | ||
GRIMAUD | 1 | ||
HYERES | 1 | ||
LE LAVANDOU | 1 | ||
LA LONDE LES MAURES | 1 | ||
LORGUES | 1 | ||
LE LUC | 1 | ||
LA MARTRE | 1 | ||
LES MAYONS | 1 | ||
MAZAUGUES | 1 | ||
MEOUNES LES MONTRIEUX | 1 | ||
MOISSAC BELLEVUE | 1 | ||
LA MÔLE | 1 | ||
MONS | 1 | ||
MONTAUROUX | 1 | ||
MONTFERRAT | 1 | ||
MONTFORT SUR ARGENS | 1 | ||
MONTMEYAN | 1 | ||
LA MOTTE | 1 | ||
LE MUY | 1 | ||
NANS LES PINS | 1 | ||
NEOULES | 1 | ||
OLLIERES | 1 | ||
OLLIOULES | 1 | ||
PIERREFEU DU VAR | 1 | ||
PIGNANS | 1 | ||
PLAN D'AUPS | 1 | ||
PLAN DE LA TOUR | 1 | ||
PONTEVES | 1 | ||
POURCIEUX | 1 | ||
POURRIERES | 1 | ||
LE PRADET | 1 | ||
PUGET SUR ARGENS | 1 | ||
PUGET-VILLE | 1 | ||
RAMATUELLE | 1 | ||
LE RAYOL CANADEL | 1 | ||
REGUSSE | 1 | ||
LE REVEST | 1 | ||
RIANS | 1 | ||
RIBOUX | 1 | ||
ROCBARON | 1 | ||
LA ROQUE ESCLAPON | 1 | ||
ROQUEBRUNE SUR ARGENS | 1 | ||
LA ROQUEBRUSSANNE | 1 | ||
ROUGIERS | 1 | ||
SAINTE ANASTASIE SUR ISSOLE | 1 | ||
SAINT ANTONIN DU VAR | 1 | ||
SAINT CYR SUR MER | 1 | ||
SAINT-JULIEN-LE-MONTAGNIER | 1 | ||
SAINT-MANDRIER | 1 | ||
SAINT-MARTIN-DE-PALLIERES | 1 | ||
SAINTE-MAXIME | 1 | ||
SAINT-MAXIMIN | 1 | ||
SAINT-PAUL-EN-FORET | 1 | ||
SAINT-RAPHAEL | 1 | ||
SAINT-TROPEZ | 1 | ||
SAINT-ZACHARIE | 1 | ||
SALERNES | 1 | ||
LES SALLES SUR VERDON | 1 | ||
SANARY-SUR-MER | 1 | ||
SEILLANS | 1 | ||
SEILLONS-SOURCE-D'ARGENS | 1 | ||
LA SEYNE-SUR-MER | 1 | ||
SIGNES | 1 | ||
SILLANS-LA-CASCADE | 1 | ||
SIX-FOURS-LES-PLAGES | 1 | ||
SOLLIES-PONT | 1 | ||
SOLLIES-TOUCAS | 1 | ||
SOLLIES-VILLE | 1 | ||
Grand Merci à Var Matin
- qui sera présent lors de cette réunion - pour ce rappel.
En ces périodes électorales, sans l'aide des médias, ce sujet toujours d'actualité, serait quelque peu oublié.
Extrait de Var Matin :
" Tous les candidats aux élections législatives (ceux du moins dont les coordonnées ont été trouvées, parmi les 89 postulants) ont reçu ces jours-ci une lettre du collectif 83 « non au gaz de
schiste ».
Ce courrier les convie à une réunion publique qui se tiendra jeudi 31 mai à 18 h 30, à la MSJ à Draguignan. Au cours de cette manifestation, les candidats à l'assemblée nationale sont invités à répondre à trois questions (qui leur ont été transmises par écrit) :
1. « Interdirez-vous l'exploration - même à titre scientifique - et l'exploitation des gaz et pétrole de schiste sur le territoire national ? Abrogerez-vous ou retirez-vous les permis accordés en France ? »
2. « Interdirez-vous l'exploration - même à titre scientifique - et l'exploitation offshore de gaz et hydrocarbures au large de nos côtes ? »
3. « Demanderez-vous la révision du code minier afin de le rendre plus démocratique et de le mettre en concordance avec le code de l'environnement (..) ? »
Les candidats qui ne pourraient pas se déplacer sont invités à envoyer leurs réponses par écrit au collectif, qui les lira à l'assemblée.
« Votre réponse (ou non-réponse) déterminera le vote de très nombreux électeurs varois et sera mise en ligne sur les différents blogs et sites de nos collectifs », préviennent gentiment les organisateurs de cette réunion. Laquelle est publique : les portes de la MJS sont grandes ouvertes.
Deux permis à l'étude
Un permis de recherches de gaz de schiste couvrant les deux tiers du Var a été déposé par la société texane Schuepbach. Il est toujours à l'étude. Ce permis a provoqué, depuis un an, la création de soixante collectifs locaux qui le combattent, car ils estiment ce projet très polluant et dangereux. Des maires (une centaine) sont aussi entrés dans l'action en signant des arrêtés municipaux pour interdire cette exploration sur leur territoire.
Enfin, un autre permis est en instruction à Gréoux. Il concerne une douzaine de communes dont quelques-unes dans le Var.
Renseignements : nonaugazdeschiste83@gmail.com ".
N'oubliez pas, jeudi 31 mai, se tient à la MJS de Draguignan notre grande réunion
mensuelle.
Celle-ci sera particulièrement importante, en effet, les candidats varois aux législatives y sont
invités et après avoir pris connaissance des informations relatives aux permis qui touchent notre département, ils pourront prendre la parole et ainsi informer les collectifs locaux de leur
position par rapport à ces permis et plus généralement par rapport à l'exploration et l'exploitation des hydrocarbures de roche mère.
Un ordre du jour se met en place, en voici les points principaux :
+ de 112 000 visiteurs
+ de 700 articles
sur votre blog !
Pourquoi et comment créer un collectif local ?
Christian Dépret 06 74 41 89 81
Michel Berthelot 06 62 46 88 67
http://docgazdeschiste83.org
Pour renouveler votre adhésion, vous nous écrivez, n'oubliez pas de nous dire de quelle commune et quel département êtes-vous - Cela nous aide pour vous inviter aux réunions. Merci.
@mail : nonaugazdeschiste83@gmail.com
Pierre : 06 33 44 10 02
Christian : 06 74 41 89 81
Sur facebook :
gazdeschiste.collectif.var@groups.facebook.com
Blog, page d'accueil :