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13 mars 2012 2 13 /03 /mars /2012 12:11

Vous êtes très nombreux à nous interroger, lors des réunions publiques, sur les différents produits chimiques utilisés lors d'une fracturation hydraulique.
Voici deux sources de renseignements :
   
1 / Le site :
http://fracfocus.org/chemical-use/what-chemicals-are-used que vous pouvez consulter, reprend une liste de produits chimiques qui pourraient être utilisés par la fracturation hydraulique.
Ci-dessous la traduction "informatique" non exempte d'erreurs et fautes de français mais assez lisible. Cette source d'informations n'est pas officiellement reconnue;

2 / Si vous voulez vraiment en connaître plus ... et si vous n'avez pas peur de la vérité, n'hésitez pas à consulter le sérieux et documenté rapport du Docteur Picot, toxicochimiste, qui sera à Tourtour très bientôt, cela sur le site de l'Association Toxicologie Chimie :  http://atctoxicologie.free.fr/archi/bibli/BILAN_TOXICOLOGIE%20_CHIMIE_GAZ_DE_SCHISTE.pdf

 

 

      Quels produits chimiques sont utilisés.

Tel que mentionné précédemment, produits chimiques remplissent de nombreuses fonctions dans un emploi de fracturation hydraulique. Bien qu'il existe des dizaines à des centaines de produits chimiques qui pourraient être utilisées comme additifs, il y a un nombre limité qui sont couramment utilisés dans la fracturation hydraulique. Voici une liste des produits chimiques utilisés le plus souvent. Ce tableau est trié par ordre alphabétique par la fonction de produit pour le rendre plus facile pour vous de comparer les dossiers de fracturation.

Nom chimique

CA

Produits chimiques fins

Fonction du produit

Acide chlorhydrique

007647-01-0

Aide à dissoudre les minéraux et amorcer des fissures dans la roche

Acide

       

Glutaraldéhyde

000111-30-8

Élimine les bactéries dans l'eau qui produit des sous-produits corrosifs

Biocide

Chlorure d'Ammonium quaternaire

012125-02-9

Élimine les bactéries dans l'eau qui produit des sous-produits corrosifs

Biocide

Chlorure d'Ammonium quaternaire

061789-71-1

Élimine les bactéries dans l'eau qui produit des sous-produits corrosifs

Biocide

Sulfate de tétrakis hydroxyméthyl-Phosphonium

055566-30-8

Élimine les bactéries dans l'eau qui produit des sous-produits corrosifs

Biocide

       

Persulfate d'ammonium

007727-54-0

Permet une pause tardive vers le bas du gel

Disjoncteur

Chlorure de sodium

007647-14-5

Produit stabilisateur

Disjoncteur

Peroxyde de magnésium

014452-57-4

Permet une rupture retardée par le gel

Disjoncteur

Oxyde de magnésium

001309-48-4

Permet une rupture retardée par le gel

Disjoncteur

Chlorure de calcium

010043-52-4

Produit stabilisateur

Disjoncteur

       

Chlorure de choline

000067-48-1

Empêche les argiles de gonflement ou de déplacement

Stabilisateur de l'argile

TETRAMETHYL ammonium chlorure

000075-57-0

Empêche les argiles de gonflement ou de déplacement

Stabilisateur de l'argile

Chlorure de sodium

007647-14-5

Empêche les argiles de gonflement ou de déplacement

Stabilisateur de l'argile

       

Isopropanol

000067-63-0

Stabilisateur de produit et / ou agent de l'hivernage

Inhibiteur de corrosion

Méthanol

000067-56-1

Stabilisateur de produit et / ou agent de l'hivernage

Inhibiteur de corrosion

Acide formique

000064-18-6

Empêche la corrosion des tuyaux

Inhibiteur de corrosion

Acétaldéhyde

000075-07-0

Empêche la corrosion des tuyaux

Inhibiteur de corrosion

       

Distillat de pétrole

064741-85-1

Fluide porteur de borate ou zirconate agent de réticulation

Agent de réticulation

Distillat de pétrole léger hydrotraité

064742-47-8

Fluide porteur de borate ou zirconate agent de réticulation

Agent de réticulation

Métaborate de potassium

013709-94-9

Maintient la viscosité fluide lorsque la température augmente

Agent de réticulation

Zirconate de triéthanolamine

101033-44-7

Maintient la viscosité fluide lorsque la température augmente

Agent de réticulation

Tétraborate de sodium

001303-96-4

Maintient la viscosité fluide lorsque la température augmente

Agent de réticulation

Acide borique

001333-73-9

Maintient la viscosité fluide lorsque la température augmente

Agent de réticulation

Complexe de zirconium

113184-20-6

Maintient la viscosité fluide lorsque la température augmente

Agent de réticulation

Sels borate

N/A

Maintient la viscosité fluide lorsque la température augmente

Agent de réticulation

L'éthylène Glycol

000107-21-1

Produit stabilisant et / ou agent de l'hivernage.

Agent de réticulation

Méthanol

000067-56-1

Produit stabilisant et / ou agent de l'hivernage.

Agent de réticulation

       

Polyacrylamide

009003-05-8

« Nappes » l'eau afin de minimiser le frottement

Réducteur de friction

Distillat de pétrole

064741-85-1

Fluide porteur pour réducteur de friction de polyacrylamide

Réducteur de friction

Distillat de pétrole léger hydrotraité

064742-47-8

Fluide porteur pour réducteur de friction de polyacrylamide

Réducteur de friction

Méthanol

000067-56-1

Produit stabilisant et / ou agent de l'hivernage.

Réducteur de friction

L'éthylène Glycol

000107-21-1

Produit stabilisant et / ou agent de l'hivernage.

Réducteur de friction

       

Gomme de guar

009000-30-0

S'épaissit l'eau afin de suspendre le sable

Agent gélifiant

Distillat de pétrole

064741-85-1

Fluide porteur pour la gomme de guar dans les gels liquides

Agent gélifiant

Distillat de pétrole léger hydrotraité

064742-47-8

Fluide porteur pour la gomme de guar dans les gels liquides

Agent gélifiant

Méthanol

000067-56-1

Produit stabilisant et / ou agent de l'hivernage.

Agent gélifiant

Mélange de polysaccharides

068130-15-4

S'épaissit l'eau afin de suspendre le sable

Agent gélifiant

L'éthylène Glycol

000107-21-1

Produit stabilisant et / ou agent de l'hivernage.

Agent gélifiant

       

Acide citrique

000077-92-9

Empêche la précipitation des oxydes métalliques

Contrôle de fer

Acide acétique

000064-19-7

Empêche la précipitation des oxydes métalliques

Contrôle de fer

Acide thioglycolique

000068-11-1

Empêche la précipitation des oxydes métalliques

Contrôle de fer

Erythorbate de sodium

006381-77-7

Empêche la précipitation des oxydes métalliques

Contrôle de fer

       

Lauryl Sulfate

000151-21-3

Utilisé pour prévenir la formation d'émulsions dans le fluide de la fracture

Non-émulsifiant

Isopropanol

000067-63-0

Produit stabilisant et / ou agent de l'hivernage.

Non-émulsifiant

L'éthylène Glycol

000107-21-1

Produit stabilisant et / ou agent de l'hivernage.

Non-émulsifiant

       

Hydroxyde de sodium

001310-73-2

Ajuste le pH du liquide au maintient de l'efficacité des autres composants, tels que les agents de réticulation

Agent d'ajustement de pH

Hydroxyde de potassium

001310-58-3

Ajuste le pH du liquide au maintient de l'efficacité des autres composants, tels que les agents de réticulation

Agent d'ajustement de pH

Acide acétique

000064-19-7

Ajuste le pH du liquide au maintient de l'efficacité des autres composants, tels que les agents de réticulation

Agent d'ajustement de pH

Carbonate de sodium

000497-19-8

Ajuste le pH du liquide au maintient de l'efficacité des autres composants, tels que les agents de réticulation

Agent d'ajustement de pH

Carbonate de potassium

000584-08-7

Ajuste le pH du liquide au maintient de l'efficacité des autres composants, tels que les agents de réticulation

Agent d'ajustement de pH

       

Copolymère d'Acrylamide et d'Acrylate de Sodium

025987-30-8

Empêche les dépôts de l'échelle dans le tuyau

Inhibiteur de l'échelle

Sodium Polycarboxylate

N/A

Empêche les dépôts de l'échelle dans le tuyau

Inhibiteur de l'échelle

Sel de l'acide phosphonique

N/A

Empêche les dépôts de l'échelle dans le tuyau

Inhibiteur de l'échelle

       

Lauryl Sulfate

000151-21-3

Utilisée pour augmenter la viscosité du fluide fracture

Surfactant

Éthanol

000064-17-5

Produit stabilisant et / ou agent de l'hivernage.

Surfactant

Naphtalène

000091-20-3

Fluide porteur pour les ingrédients actifs de surfactant

Surfactant

Méthanol

000067-56-1

Produit stabilisant et / ou agent de l'hivernage.

Surfactant

Alcool isopropylique

000067-63-0

Produit stabilisant et / ou agent de l'hivernage.

Surfactant

2-Butoxyéthanol

000111-76-2

Stabilisateur de produit

Surfactant

Un des problèmes associés à l'identification des produits chimiques est que certains produits chimiques ont plusieurs noms. Par exemple, l'éthylène Glycol (antigel) est aussi connu par l'alcool de l'éthylène de noms ; Glycol ; Alcool de glycol ; Lutrol 9 ; Macrogol 400 BPC ; Monoéthylène glycol ; Rampe ; Tescol ; 1, 2-Méthoxy ; 2-Hydroxyethanol ; HOCH2CH2OH ; Méthoxy ; Diol ; L'éthylène gycol ; Glygen ; Athylenglykol ; Éthane-1, 2-diol ; Fridex ; M.e.g. ; 1, 2-Ethandiol ; UCAR 17 ; Dowtherm SR 1 ; Norkool ; Zerex ; Diol aliphatique ; Ilexan E ; 1, 2 Éthane-1, 2-diol-Ethanedio.

Cette multiplicité de noms peut faire une recherche de produits chimiques un peu difficile et frustrant. Toutefois, si vous recherchez un produit chimique par le nombre de CAS il retournera le produit chimique correct même si le nom du dossier de fracturation ne correspond pas. Pour exemple, si le dossier fracturation figurant le chlorure d'hydrogène chimique et vous avez cherché il par un nom à l'aide d'un site de recherche chimique vous ne peut pas obtenir un résultat. Mais si vous chercher des CAS # 007647-01-0 il peut retourner à l'acide chlorhydrique qui est un autre nom de chlorure d'hydrogène. Par conséquent, en utilisant le numéro CAS, vous pouvez éviter la question des noms multiples pour le même produit chimique.

Plusieurs noms pour le même produit chimique peuvent aussi vous laisser l'impression qu'il y a davantage de substances chimiques qu'existent réellement. Si vous chercher le site ‡ National Institute of Standards and Technology (NIST) , les autres noms de produits chimiques sont répertoriés. Cela peut vous aider à identifier le chimique précis que vous recherchez. Le site NIST contient également le nombre de CAS pour les produits chimiques. NIST est seulement un des nombreux sites Web, que vous pouvez utiliser pour localiser des informations supplémentaires sur les produits chimiques. Vous pouvez également rechercher les sites Web suivants, en utilisant le nom chimique ou le nombre de CAS :

OSHA/EPA, base de données de produits chimique au travail

La base de données chimique

Fiches d'EPA Chemical

- Lorsque vous cliquez sur le symbole ‡ des liens, vous quitter le site Web FracFocus et aller vers des sites Web qui n'est pas contrôlés par ou affiliés à ce site.

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27 février 2012 1 27 /02 /février /2012 15:11

Sur un sujet aussi sérieux que les séismes dans notre région, nous ne nous permettrons que de relater les communiqués des instances spécialisées.

Ainsi ci-dessous, le communiqué du "Réseau sismique des Alpes - SISMALP" et la carte de "France Séisme" 

 

Extrait de http://sismalp.obs.ujf-grenoble.fr/cases/communiques/ubaye8.html 27.02.2012 01:06

 

"Le réseau de détection sismique de l'observatoire de Grenoble (réseau Sismalp) a enregistré, le dimanche 26 février 2012 à 23 h 38 (heure locale) un séisme de magnitude 4,4 dont l'épicentre était situé à Saint-Paul-sur-Ubaye (Alpes-de-Haute-Provence). Les coordonnées épicentrales sont 44°31'N et 6°43'E. Le foyer était situé vers 10 km de profondeur. Ce séisme a été ressenti localement avec une intensité maximale de IV sur l'échelle EMS dans la haute vallée de l'Ubaye et à Vars (Hautes-Alpes). Mais il a aussi été ressenti à grande distance jusque dans la région grenobloise.

La haute vallée de l'Ubaye est l'une des zones les plus sismiques des Alpes françaises. En 1959, un séisme de magnitude 5,5 qui s'était produit à proximité de Saint-Paul avait généré d'importants dégâts immobiliers et fait deux blessés.

Entre 2003 et 2004, plus de 16000 séismes se sont produits à La Condamine-Châtelard, un peu plus bas dans la vallée. Cette crise sismique en essaim n'était constituée que de séismes de faible magnitude (au maximum 2,7), mais qui avaient été fortement ressentis localement du fait de la faible profondeur des foyers (vers 6 km) à l'aplomb du village.

En moyenne, c'est seulement tous les trois ans qu'un séisme atteint la magnitude 4,5 dans le grand quart sud-est de la France. En raison de sa magnitude, le séisme de cette nuit risque de générer des répliques de magnitude moindre que celle du choc principal (si l'on se trouve dans le cas classique "choc principal + répliques"). De nombreuses répliques se sont effectivement produites au cours de la nuit à un rythme de plusieurs par minute par certains moments. La réplique la plus importante, de magnitude 3,4, s'est produite le 27 février à 00 h 39 heure locale.

Cependant, une légère activité sismique a été observée ces derniers jours dans la zone épicentrale, et l'on ne peut exclure un phénomène d'essaim de séismes très fréquent dans la région (succession de séismes de magnitude quasi-aléatoire).

Une analyse très préliminaire des données fait apparaître un mécanisme au foyer impliquant de l'extension selon un axe qui reste encore à déterminer. "

                                                   -----------------------------------

Extrait de http://www.franceseisme.fr/

 

 

Seismes-26-03-2012.jpg

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14 décembre 2011 3 14 /12 /décembre /2011 10:25

Et voilà ! Comme prévu le 12 décembre, dernier jour pour déposer le recours, le groupe Total demande l'annulation de l'abrogation de son permis de recherche de Montélimar .
 Qui peut encore croire que le gaz de schiste, c'est fini ?
Prochain RDV, le 12 février pour Shuepbach pour les 2 autres permis ?

 Vu sur le Monde.fr :

" Gaz de schiste : Total choisit de se pourvoir en justice| 13.12.11 |  AFP/ALAIN JOCARD

C'est un nouvel épisode du long feuilleton français sur les gaz de schiste. Total a déposé, lundi 12 décembre, un recours contentieux auprès du tribunal administratif de Paris pour demander l'annulation de l'abrogation de son permis de recherche à Montélimar dans la Drôme, décision prise par le gouvernement, le 3 octobre 2011.

Christophe de Margerie, le PDG du groupe pétrolier, avait laissé entendre le 26 novembre, lors d'un forum organisé par Libération à Lyon, qu'il n'avait pas l'intention de se laisser faire. Le pas a été franchi juste avant la date butoir de toute contestation possible, fixée au 13 décembre.

Après une étude du dossier, l'entreprise conseillée par le cabinet d'avocats Boivin & associés, spécialiste en droit de l'environnement industriel, a décidé de s'en remettre à la justice plutôt que d'opter pour un recours administratif gracieux auprès des ministères de l'industrie et de l'écologie.

Pourquoi cette démarche qui exclut pour le moment d'obtenir des indemnisations ? "Loin de nous l'idée de vouloir faire la guerre au gouvernement. Notre choix est celui de la crédibilité et de la cohérence. Nous avons respecté la loi et ne comprenons pas pourquoi nous avons été sanctionnés", explique Bruno Courme, directeur de Total Gas Shale Europe.

Le 3 octobre, le gouvernement avait annoncé l'abrogation de trois permis d'exploration - sur une liste de 64 à arbitrer -, au coeur de la contestation contre le gaz de schiste en France : les titres de recherche de Nant (Aveyron) et de Villeneuve-de-Berg (Ardèche) détenus par l'américain Schuepbach Energy ; et celui de Montélimar, propriété de Total. Une décision prise, selon l'administration, en application de la loi du 13 juillet 2011 qui interdit la technique controversée de la fracturation hydraulique. Aux Etats-Unis, des accidents ont conduit à la contamination de l'eau au robinet et des forages ont dévasté les paysages de certains Etats.

"PING-PONG JURIDIQUE"

Total avait fait part de sa "surprise", d'autant que le groupe s'était engagé dans un rapport au gouvernement - contrairement à Schuepbach - à ne pas recourir à la fracturation hydraulique, mais à procéder plutôt, dans un premier temps, à des carottages verticaux pour juger de la richesse réelle des gisements. La ministre de l'écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, avait alors expliqué que "le rapport de Total n'était pas crédible", arguant que la fracturation hydraulique est aujourd'hui la seule technique d'exploration possible pour le gaz de schiste.

La volonté de Total de se pourvoir en justice ne semble pas inquiéter le ministère où l'on se dit "confiant" : "Nous allons entrer pour un an ou deux dans une sorte de ping-pong juridique où chaque camp va faire valoir ses arguments, qui seront aussi techniques car liés à la géologie des sols."

Total espère que le juge déclarera recevable son recours, estimera que, sur le fond, la décision d'abroger son permis est illégale et enjoindra l'administration de statuer de nouveau sur sa demande.

Total devra alors à nouveau passer sous les fourches caudines des ministères de l'industrie et de l'écologie. Le contexte aura néanmoins changé. L'élection présidentielle propice au déminage des dossiers les plus chauds sera passée.

Marie-Béatrice Baudet
Le Monde. Article paru dans l'édition du 14.12.11

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19 juillet 2011 2 19 /07 /juillet /2011 21:53

Une loi a été votée en fin de mois de juin par les majorités parlementaires de l’Assemblée nationale et du Sénat : http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=?cidTexte=JORFTEXT000024361355&dateTexte&oldAction=rechJO&categorieLien=id.
Le Gouvernement s’attendait, de la part de l’opposition, à une saisine auprès du Conseil Constitutionnel, qui peut-être l'aurait arrangé, mais qui n'est pas venue. Donc, la promulgation de la loi a eu lieu ce 14 juillet 2011 :
http://www.arnaudgossement.com/archive/2011/07/14/la-loi-sur-les-gaz-de-schiste-a-ete-publiee-ce-matin-au-jour.html ... (il avait 15 jours pour le faire et il l’a fait).
Les entreprises ont donc maintenant deux mois pour déposer leur dossier bien étayé et expliquer qu'elles n'auront pas recours à la "fracturation hydraulique". Cela nous mène ainsi vers le 14 septembre.
Par ailleurs, hors « exploration/exploitation », une commission doit être créée pour examiner les demandes d'expérimentations scientifiques... Et nous n'avons toujours aucune information sur la création de cette commission.

En parallèle, forcément, d'autres actions se mènent :

- Les Députés de gauche, qui ne lâchent pas le morceau, ont déjà déposé une nouvelle proposition de loi (PPL
http://www.energie2007.fr/actualites/fiche/3453/gaz_de_schiste_proposition_loi_ps_verts_ayrault_cochet_130711.html ) qui sera examinée à l'Assemblée Nationale, le 6 octobre prochain.

- Et tout bouge aussi au sein de l'Europe. Certains eurodéputés se sont emparés de l'affaire et comptent bien faire passer une loi d'interdiction de l'exploitation des énergies fossiles (gaz et huile de schiste, mais également de couche (charbon). Nous devrions envers et contre tout les soutenir dans cette démarche. Voir lettre de soutien à l'eurodéputé Jo Leinen
http://www.petitions24.net.

- En France, les procès ne font que débuter et vont se poursuivre ...

- L'avocate Muriel Bodin (missionnée par la coordination nationale lors de la réunion de Lyon, les 25 et 26 juin) a envoyé une lettre à notre Premier ministre :
http://gazdeschistesprovence.wordpress.com/2011/07/12/lettre-du-4-juillet-2011-au-premier-ministre/

- Par ailleurs, des élus locaux ne se laissent pas aller, ainsi les élus de l'Ardèche et certains du Gard, sont déjà en procès... ils sont attaqués par Schuepbach aux TA de Lyon, de l’Ardèche et du Gard) ... Une autre commune, Mirabel (Ardèche) a attaqué le permis de Villeneuve de Berg (à Paris). Diverses démarches, divers avocats... Tout cela pourrait marcher ensemble, mais ce n'est pas "donné". Nous devons tous les soutenir.

Ce n'est pas facile de rendre compte de ce contexte. Chacun dans ce domaine, pèse ses mots et ses actes, et cela prend du temps. On peut le comprendre.

Les actions :

- Ce mardi 19 juillet, banderoles sur le passage du tour de France (Serres - 05) - participation du Collectif 83,

- Coordination nationale, le samedi 23 juillet à Soubès (près de Lodève),

- Réunion Communication du Collectif 83, le mardi 9 août – lieu à définir,

- Participation à la foire bio de Correns les 20 et 21 août avec conférence le 21 après midi,

- Du 25 au 28 août, Rencontres Internationales : Convergence citoyenne pour une Transition Énergétique à Lézan (Cévennes) dans le Gard - participation du Collectif 83.


M
erci aux collectifs Info Malarce et Lablachère pour la trame de l’article.

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8 juillet 2011 5 08 /07 /juillet /2011 19:14

Tremblement de Terre - Diapositive 1Epicentre :

 

A 100 km à l'ouest d'Ajaccio

L'épicentre de ce tremblement de terre se situe à près de 6.000 mètres de profondeur, à une distance de 100 km à l'ouest d'Ajaccio, à 187 km de Toulon et 192 km de Nice, selon les premiers relevés.

 

 

 L'épicentre est reporté sur la carte des permis de recherches des produits hydrocarbures. ...

Tremblement de Terre - Diapositive 2

 

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11 juin 2011 6 11 /06 /juin /2011 18:01

Tous les amendements proposés par les divers groupes de gauche ont été rejetés.

L'opposition souhaite l'interdiction pure et simple de l'exploration et l'exploitation des gaz et huiles de schiste au nom de la préservation environnementale des sous-sols, tandis que la majorité souhaite ne pas fermer définitivement la porte à ces hydrocarbures non-conventionnels.

La majorité sénatoriale a amendé le texte en rendant cette technique possible mais "à des fins scientifiques".

L'antagonisme entre droite et gauche est désormais d'autant plus installé sur les gaz de schiste après la publication mercredi du rapport de la mission d'information parlementaire lancée en mars et dont les deux rapporteurs, Philippe Martin (PS) et François-Michel Gonnot (UMP) aboutissent à des conclusions radicalement opposées. Cette mission, a été lancée en mars, à la suite d'une fronde des élus locaux et écologistes ulcérés par l'octroi en catimini de permis d'exploration de gaz de schiste en mars 2010 dans le sud de la France.

La loi a été adoptée par le Sénat en l'état.

Résultats du vote :

 

Votants : 328 - Exprimés : 319 - Majorité absolue : 160

 

POUR : 167 - CONTRE : 152 - ABSTENTION : NÉANT

 


Le texte étant inscrit en urgence (une lecture par  assemblée), une commission mixte paritaire (CMP, 7 sénateurs, 7 députés) va maintenant être chargée d'élaborer une version commune aux deux assemblées, version qui reviendra devant le Parlement pour un vote définitif.

La réunion de la commission mixte paritaire se tiendra mercredi 15 juin 2011 au Sénat.
Les discussions des conclusions de la CMP (commission mixte paritaire) a l’Assemblée Nationale se dérouleront  le 21 ou 22 ou 23 juin 2011, au Sénat : le 30 juin.

Les membres titulaires de la CMP pour la PPL "Jacob" :

Députés :

Jean-Paul CHANTEGUET (Socialiste-Indre) jpchanteguet@assemblée-nationale

Pascal TERRASSE (Socialiste -Ardèche) pterrasse@assemblée-nationale.fr

Marie-Lou MARCEL (Socialiste Aveyron) mlmarcel@assemblée-nationale.fr

Michel HAVARD (UMP-Rhône) mhavard@assemblee-nationale.fr

Serge GROUARD (UMP-Loiret) sgrouard@assemblee-nationale.fr

Christian JACOB (UMP- Seine et Marne) cjacob@assemblée-nationale.fr

Martial SADDIER (UMP- Haute Savoie) msaddier@assemblee-nationale ou lemaire@ville-bonneville.fr


Sénateurs :

Jean-Paul EMORINE (UMP-Saône et Loire) JeanPaul.Emorine@wanadoo.fr

Michel HOUEL (UMP-Seine et Marne) m.houel@senat.fr

Ladislas PONIATOWSKI (UMP-Eure) l.poniatowski@senat.fr

Claude BIWER (Centriste-Meuse) c.biwer@senat.fr ou claude.biwer@wanadoo.fr

Michel TESTON (Socialiste-Ardèche) m.teston@senat.fr

Alain FAUCONNIER (Socialiste-Aveyron) a.fauconnier@senat.fr

Evelyne DIDIER (Communiste-Meurthe et Moselle) evelyne-didier@orange.fr


N’hésitez pas à écrire aux députés et sénateurs repris ci-dessus tout en gardant à l’esprit que certains sont de notre avis alors que d’autres …
Si vous aviez un doute sur le choix du sénateur centriste
Claude Biwer, rappelez-vous qu’il est l'auteur de l'amendement autorisant les travaux à des "fins scientifiques" ... !


Merci au « Collectif Lablachère » et au « Comité Info Malarce » pour leur veille documentaire de HQI (Haute Qualité Informative).

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23 mai 2011 1 23 /05 /mai /2011 22:03
 
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22 avril 2011 5 22 /04 /avril /2011 08:30

Un article extrait de Rue 89 - Planète 89 : http://www.rue89.com/planete89/2011/04/21/le-rapport-remis-a-nkm-un-plaidoyer-pour-le-gaz-de-schiste-200874 par Sophie Verney-Caillat

" Le rapport provisoire sur les gaz de schiste vient d'être rendu public. Préconisant de ne pas enterrer cette technologie, il risque de ne pas calmer la contestation.

Le ton est technocratique et prudent mais le fond ne fait pas de doute : s'il est hors de question de suivre la méthode américaine, la fracturation hydraulique est trop prometteuse pour être abandonnée.

Les très officiels Conseil général de l'industrie, de l'énergie et des technologies (Cgiet) et Conseil général de l'environnement et du développement durable (Cgedd) recommandent aux ministres Nathalie Kosciusko-Morizet et Eric Besson « un encadrement strict » de cette technologie mais la poursuite de « l'exploration ». Car « faire émerger des opérateurs nationaux » capables de prendre place sur le marché mondial est une priorité. En d'autres termes : ne pas manquer le train de la modernité, sans tomber dans les excès des Etats-Unis. (Télécharger la synthèse du rapport)

Problème : comme le dit le communiqué de presse des deux ministres, le gouvernement soutient la proposition de loi visant à l'abandon de cette technologie. Déposée par l'UMP Christian Jacob, elle sera examinée le 10 mai. Soit avant le rapport final, remis pour le 31 mai…

Voici les points qu'il faudra retenir de cette mission d'inspection ; les conclusions de ce rapport provisoire pouvant être définitives.

Ne plus dire « gaz de schiste » mais « gaz et huiles de roche-mère »

Comme pour les éléments de langage chez les politiques, la terminologie employée par les experts n'est pas anodine.

C'est vrai que la traduction de l'anglais « shale gas » (un « shale » est schiste argileux) n'est pas parfaitement exacte, notamment parce qu'une confusion est possible avec la technique des schistes bitumineux, utilisée au Canada, et qui est différente (ils sont exploités en carrière et soumis à un traitement thermique).

Mais la mission se fait tatillonne lorsqu'elle rejette l'appellation « hydrocarbures non-conventionnels », au nom du fait que :

« Ce qui est “non-conventionnel” n'est pas la nature de l'hydrocarbure, mais la roche dans laquelle on les trouve et les conditions dans lesquelles ils sont retenus dans cette roche. »

Si l'on suit ces experts, il faut désormais parler d'« hydrocarbures de roche-mère ». Une expression un peu prude, qui vise à masquer la technique qui pose problème : la fracturation hydraulique. Car le rapport ne cache pas qu'il s'agit bien de « fracturer une roche non-poreuse pour extraire les huiles ou le gaz qui s'y trouvent ».

La France, pays d'Europe le plus riche en gaz de schiste

Citant l'agence internationale de l'énergie (AIE), la mission annonce d'entrée de jeu que :

« Les ressources mondiales récupérables de gaz non-conventionnel seraient du même ordre de grandeur que les ressources récupérables conventionnelles. »

Malgré le conditionnel, l'espoir est clair. Surtout pour la France, « pays d'Europe le plus richement doté de ressources en gaz de roche-mère ». Les ressources sont évaluées à 90 ans de notre consommation actuelle, fait miroiter le rapport. De quoi passer le fameux « Peak Oil » tranquillement.

D'ailleurs, nous rappelle-t-on, aux Etats-Unis, qui ont connu une croissance exponentielle de cette exploitation, les prix du gaz sont deux fois moins élevés qu'en Europe.

Sur le plan politique, le contexte est favorable, puisque :

  • la Pologne, qui prendra la présidence de l'Union européenne au 1er juillet, a fait de la « sécurité énergétique » (comprendre indépendance) l'une de ses priorités, et ne regarde pas cette technologie avec autant de réticence que la France ;
  • pour « décarboner » l'économie, c'est-à-dire baisser les émissions de gaz à effet de serre, « le gaz aura un rôle important à jouer », note le rapport, sous-entendant que ces techniques non-conventionnelles seront mises à contribution.

« Les risques pour l'homme ou l'environnement peuvent être relativisés »

Les auteurs de ce rapport savent pertinemment qu'ils ont tous les écologistes de France contre eux. Ecologistes qui ont même réussi à convaincre le gouvernement. C'est dire s'il faut rassurer. Leurs réponses aux nombreuses réticences sont parfaitement logiques :

  • Prudence plutôt que précaution : « Au plan technique, les techniques de forage de drains horizontaux et de fracturation hydraulique ne sont ni nouvelles ni exceptionnelles. Elles sont utilisées depuis longtemps dans l'exploitation des accumulations conventionnelles, y compris en France. La nouveauté vient de l'ampleur avec laquelle ces techniques sont utilisées pour l'exploitation des hydrocarbures de roche-mère. […] On se trouve alors, compte tenu des quantités de produits utilisés (eau, sable, substances chimiques), confronté à des impacts potentiels sur l'environnement tout à fait différents de ceux des forages conventionnels. »

« Appliquer le principe de précaution ne peut consister à refuser toute exploration, mais signifie s'entourer de toutes les technologies existantes et matures pour diminuer au maximum tous les risques imaginables avant de décider. »

  • Essayons pour voir : « Si l'on veut conclure sur l'exploitabilité et la rentabilité économique d'un gisement, il est indispensable de réaliser en outre quelques essais de fracturation hydraulique, en forage vertical le plus souvent, assortis de prises de données complètes (notamment pression-débit des fluides et micro-sismicité). »
  • Ne pas faire comme aux Etats-Unis : le rapport reconnaît l'émotion qu'à suscité le « recours à des substances chimiques innombrables et potentiellement dangereuses », mais, écrit : « Les risques pour l'homme ou l'environnement qui s'attachent à l'usage de ces produits peuvent être relativisés : ces produits sont destinés à être introduits dans un milieu situé à 2 000 m de la surface et déjà fortement imprégné d'hydrocarbures. C'est seulement en cas d'incident qu'il peuvent entrer en contact avec des milieux fragiles à protéger. »

Les experts en sont convaincus, il y a des solutions aux problèmes soulevés par les défenseurs de l'environnement : notamment, utiliser moins d'eau et ne retenir qu'une vingtaine de produits chimiques, au lieu des 500 utilisés dans la méthode américaine.

Permis Borloo : une « absence de transparence »

Ce n'est pas tout à fait un mea culpa mais ça s'en approche. Le rapport reconnaît l''« absence de transparence » dans la façon dont les populations concernées ont appris que Jean-Louis Borloo avait signé, en mars 2010, des permis d'exploration à des compagnies privées.

La large et inédite contestation est présentée comme un malentendu : 

« On peut considérer que l'on est en présence aujourd'hui d'une certaine incompréhension entre deux catégories d'acteurs :

·         les industriels ont opéré depuis des décennies et vivent le “ non-conventionnel ” dans la continuité de leur longue expérience et les règles environnementales comme des contraintes nouvelles ;

·         le “ grand public ” est d'une certaine manière frappé par la soudaineté avec laquelle les hydrocarbures de roche-mère sont apparus sur le devant de la scène. »

On notera que les industriels sont présentés comme ceux qui ont le savoir-faire et le public, comme mal informé. Pour achever le tableau, le documentaire « Gasland », qui a convaincu citoyens et politiques des dangers de cette technologie, preuves à l'appui, est présenté comme une opération de « communication parfois spectaculaire ».

Les opposants aux gaz de schiste apprécieront.

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21 avril 2011 4 21 /04 /avril /2011 14:33

Extrait de "20 minutes" : http://www.20minutes.fr/ledirect/710639/planete-etats-unis-accident-puits-gaz-schiste-pennsylvanie

" Des milliers de litres d'eaux usées de forage s'échappent mercredi d'un puits de gaz de schiste en Pennsylvanie à la suite d'une explosion, rapportent les autorités.
L'accident s'est produit pendant une opération de fracturation hydraulique, qui consiste à injecter de l'eau, du sable et des produits chimiques afin de briser les roches.
Les eaux usées ont commencé à jaillir du puits, exploité par Chesapeake Energy <CHK.N>, mardi vers 23h45. Les habitants de Leroy Township, dans le comté de Bradford, ont été évacués, a précisé le groupe, qui ne fait état d'aucune victime.
Les autorités locales s'inquiètent de l'impact de cet accident sur l'environnement, a déclaré un responsable des secours du comté. "
Reuters

Nul doute que cela ne serait jamais arrivé chez nous !!

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10 avril 2011 7 10 /04 /avril /2011 17:07

Nous comprenons mieux l'insistance de sociétés type "Ressources fossiles" ainsi que les pas de deux de nos ministres en lisant partie du rapport de l'US Energy Information Administration, rapport reprenant les estimations des ressources de "Shale gas" sur 32 pays du monde ainsi que les chiffres de consommation et de production par pays.

En effet, ce tableau repris à la 4ème page du rapport, indique qu'en ce qui concerne les réserves estimées de Shale Gas, notre beau pays se situe en 12ème position mondiale et en 2ème position européenne - non loin de la Pologne qui est le supposé leader européen en la matière.

Imaginez "180 trillions cubic feet" ; non, vous n'imaginez pas ... nous non plus ; d'ailleurs, on ne veut plus savoir.
Et où se trouveraient ces gisements : bassin parisien et ... devinez : au Sud Est, chez nous !
 

De grandes sociétés guettent de nouveaux bénéfices, on peut les comprendre, c'est leur métier, c'est pour cela que nous devons rester extrèmement vigilants.
Pas de naïveté, continuons à mettre la pression.

GDS-Production-monde-001.jpg

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