Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 14:35

Extrait du Journal de l'Environnement http://www.journaldelenvironnement.net/article/la-bulle-des-gaz-de-schiste-va-t-elle-exploser,23859 , une synthèse intéressante d'un article du New York Times qui montre que les compagnies pétrolières ne sont pas si confiantes que ça dans les Gaz de Schiste.


La bulle des gaz de schiste va-t-elle exploser ?

Le 27 juin 2011 par Geneviève De Lacour

L'extraction des gaz de schiste s'avère plus onéreuse que prévue.

Des centaines de courriels d’énergéticiens, de géologues, de juristes et d’analystes économiques ont été décortiqués par The New York Times. Deux questions taraudent ces spécialistes: les compagnies pétrolières ne surestiment-elles pas la productivité et la taille des réserves de gaz de schiste? L’article, publié le 25 juin, révèle la teneur de cette vision «de l’intérieur», et souligne le fait que cette industrie naissante n’est pas aussi confiante qu’elle n’en a l’air.

«L’argent des investisseurs coule à flots alors que les gaz de schiste sont intrinsèquement peu rentables», écrit un analyste d’une compagnie d’investissement à l’un de ses sous-traitants. «Rappelez-vous l’effondrement de la bulle Internet

L’exploitation des gaz de schiste est née aux Etats-Unis, mais son industrie ne possède que peu de retour d’expérience. En 2009, un ancien salarié d’Enron, célèbre société de courtage en énergie et en matière première qui fit faillite en 2001, écrit: «Je me demande quand ils vont avouer aux gens que ces puits ne sont pas ce qu’ils auraient dû être». Et il ajoute que le comportement des compagnies pétrolières qui exploitent les gaz de schiste lui fait penser à celui d’Enron. «Ils veulent faire diversion pour cacher la réalité.»

Quelle est l’origine de tous ces courriels, ces documents publiés par The New York Times? En fait, ils proviennent d’une demande de consultation de dossiers publics, ou bien ils ont été fournis au journal par des consultants et des analystes qui estiment que la perception du public en matière de gaz de schiste ne correspond pas à la réalité. Par mesure de protection, les noms et toutes informations permettant d’identifier ces sources ont été effacées, précise l’article du quotidien américain.

Les compagnies pétrolières possèdent des données de production pour plus de 10.000 puits. Fournies à l’administration, ces données indiquent clairement que la production n’est pas aussi importante que prévue. Ainsi, en ce qui concerne les trois principales formations géologiques productrices de gaz situées au Texas, en Louisiane et en Arkansas, seules 20% des zones considérées comme productives par l’industrie le sont effectivement.

Et pour les puits les plus rentables, ils sont souvent entourés de zones beaucoup moins productives ce qui fait que le cout du forage et de l’exploitation est parfois plus élevé que le bénéfice généré par la production. Autre élément important, le volume de gaz produit par les puits les plus productifs diminuerait beaucoup plus rapidement que prévu initialement. Leur rentabilité à long terme n’est pas démontrée.

«Ces puits s’essoufflent si rapidement que les opérateurs ont commencé une course contre la montre très onéreuse», écrit dans un courriel daté du 17 novembre 2009 Deborah Rogers, membre du comité consultatif de la Banque fédérale de Dallas à un géologue de Houston qui confirme ses propos. «Cela pourrait avoir de graves conséquences sur notre économie», explique-t-elle aussi.

Même les salariés des sociétés pétrolières doutent. «Nos ingénieurs prévoient une durée de production de 20 à 30 ans mais, selon moi, ces estimations mériteraient d’être prouvées», écrit dans un courriel daté du 17 mars 2011 et adressé à un analyste en énergie au niveau fédéral, un géologue de Chesapeake, la compagnie pétrolière dont l’un des puits a explosé récemment en Pennsylvanie. «En fait je reste assez sceptique quand on examine le taux de baisse dans la première année de production. Actuellement, aucun puits n’est véritablement rentable économiquement.»

Attirés par les chiffres affichés par les pétroliers quant aux réserves de gaz de schiste, les investisseurs se multiplient. Mais comment sont estimées ces réserves? Il s’agit du volume de gaz que les compagnies estiment pouvoir atteindre grâce à leurs puits. Prédire ce volume est difficile. Les premières prédictions sont parfois en deçà de la réalité. En revanche, surestimer ces réserves demeure totalement illégal, car cela pourrait tromper les investisseurs. Pourtant des échanges rapportés par The New York Times montrent que les responsables des compagnies pétrolières s’interrogent souvent quant à l’honnêteté des chiffres avancés par leurs concurrents.

Ces pétroliers prédisent régulièrement que leurs puits pourront produire sur une période allant de 20 à 65 ans. Mais ces chiffres sont calculés à partir de très peu de données de base et nombre d’approximations.

Beaucoup de compagnies prédisent par exemple une chute de production après quelques années d’exploitation, puis une stabilisation. L’examen des données de production suggère que pour bon nombre de puits, la production ne se stabilise pas. Elle continue à chuter.

«Avec ce genre de données, il est devenu de plus en plus difficile de nier le fait que la révolution des gaz de schiste est survendue», déclare Art Berman, géologue basé à Houston qui a travaillé pendant 20 ans au sein d’Amoco et qui est maintenant l’une des voix les plus critiques de cette économie.

La formation géologique de Barnett, située au Texas, qui possède le plus long historique de production, fournit le cas d’étude le plus intéressant pour prédire le potentiel des gaz de schiste. Les données indiquent que l’exploitation ne devrait plus être économiquement viable dans 10 ou 15 ans.

Et même si les responsables des compagnies pétrolières se veulent publiquement confiants quant à la rentabilité de l’exploitation des gaz de schiste, dans leurs échanges privés, ces mêmes dirigeants se montrent beaucoup moins optimistes, voire carrément cyniques.

«Tout est une question d’argent», déclare un officiel de Schlumberger dans un courriel daté de juillet 2010 en parlant des forages en Europe pour lesquels certaines compagnies américaines ont décidé de tenter leur chance. Et quand il évoque la performance des puits européens, il déclare: «C’est vraiment minable!». Avant de rajouter: «Mais les opérateurs vont quand même se lancer, vont parler de potentiel et faire du fric

Partager cet article
Repost0
24 juin 2011 5 24 /06 /juin /2011 23:00

Pour nos amis de langue anglaise, un article sur le gaz de schistes en France est publié dans le mensuel local Anglais "Riviera Times" de ce mois (Juin 2011).

"What’s fracking: Shale gas saga bubbles over the surface

Last month the French parliament passed a bill that banned the controversial hydraulic fracturing method of extracting shale gas. .../..."


L'article est également
en ligne.

Partager cet article
Repost0
15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 08:34

Un membre actif du Collectif 83 "NON au gaz de schiste", impliqué politiquement, nous fait part du courrier qu'il a transmis aux différents députés et sénateurs (repris sur la liste de fin d'article http://gazdeschiste-collectif-var.over-blog.com/article-en-resume-la-seance-du-senat-et-les-prochains-travaux-parlementaires-les-adresses-courriels-des-de-76415088.html.
Nous remercions Thierry pour la sincérité de son engagement envers ce mouvement citoyen. Cette réaction, écrite, correspond à ce que l'on entend lors de nos tenues de stands, comme à Signes, ce dimanche. C'est pour cela que nous avons des difficultés à comprendre certains élus dont le vote ne correspond pas toujours aux paroles !
(Courrier mis en ligne après autorisation donnée par son rédacteur).

 

" Monsieur le Sénateur,

Vous allez siéger en commission mixte paritaire à 3 reprises d'ici au 30/06/2011 afin d'élaborer une version commune aux deux assemblées (nationale &sénat) du texte amendé de la loi JACOB portant sur l'exploration & l'exploitation des gaz non conventionnels (GDS)

L'impact fortement négatif pour l'environnement de l'exploitation de cette ressource est avérée (USA & CANADA).

L'interdiction du procédé de la "facturation hydraulique", totalement insuffisante sera aisément contournable et laisse le problème entier quant aux pollutions répertoriées tout particulièrement en ce qui concerne le paysage & les sites remarquables (innombrables forages, voies d'accès aux puits, trafics de camions, etc...)

Les régions concernées, particulièrement dans le sud de la France, sont essentiellement agricoles et touristiques et subiront lourdement les impacts écologique et économique de cette exploitation.

En tant que VAROIS concerné par la demande de permis d'exploration (dit permis Brignoles) sur une superficie de 6.785 km2je tiens à vous exprimer avec les 20.000 signataires de la pétition "Non aux gaz de schistes" ma totale opposition à voir défigurer et contaminer notre département.

Sur le plan politique, en tant que militant UMP, je suis choqué que notre parti laisse à l'opposition PS & Ecologiste l'occasion de revendiquer la défense de notre environnement et supporter à notre mouvement la responsabilité d'ignorer la mobilisation populaire et celle de nombreux élus ainsi que la paternité des destructions qu'engendrera cette industrie pétrolière.

En conséquence je vous demande de prendre position contre la loi JACOB telle qu'elle est amendée et de revenir au texte initial qui prévoit l'interdiction de l'exploration & de l'exploitation des gaz & huiles de schistes ainsi que l'abrogation des permis délivrés et le refus des demandes de permis en cours.

Pensant au futur et à l'état de ce que nous laisserons, veuillez Monsieur le Sénateur, accepter l'expression de mes salutations les meilleures.

Thierry HEILMANN "

Partager cet article
Repost0
9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 20:04
Bonjour,
Je m'appelle Arnaud Forestier et je suis graphiste indépendant installé depuis six mois au Val, à côté de Brignoles. .../...  J'ai participé à la manifestation à Brignoles ainsi qu'à la conférence; et je suis très sensible à ce mouvement citoyen !  .../...  Alors comme c'est mon métier, je n'ai pu m'empêcher de faire une affiche !
J'ai choisi de la faire en noir et blanc uniquement, pour une réduction des coûts (une bonne vieille photocopieuse et c'est parti ! et oui les budgets associatifs sont souvent serrés !) mais aussi dans une démarche écologique (une seule couleur plutôt que 4, c'est moins de gaspillage !). Elle est au format A3.
Elle est pour vous, je vous la donne si vous voulez l'utiliser. La seul chose que je souhaite, c'est que mon crédit reste sur l'affiche (il est en tout petit en bas à gauche et à la verticale).
Voilà, dites moi ce que vous en pensez, si vous l'aimez, elle est pour vous !
Merci pour votre engagement.
Bien cordialement,
Arnaud Forestier arn020@yahoo.fr

Copiez cette affiche et utilisez là autant que possible,
comme l'affiche précédente, elle est à vous.
Nous l'envoyons en pièce jointe sur demande.
affiche-Arnaud-Forestier.jpg
Partager cet article
Repost0
9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 10:46
La proposition de loi sur les gaz de schiste est examinée aujourd'hui au Sénat alors qu'un rapport parlementaire présenté hier aboutit à deux conclusions totalement divergentes.

Le débat sur les gaz de schiste devient de plus en plus compliqué, voire surréaliste pour un oeil extérieur. Le rapport parlementaire présenté hier par les députés Philippe Martin (PS) et François-Michel Gonnot (UMP), commandé en pleine polémique il y a trois mois, aboutit à deux conclusions totalement différentes. L'élu socialiste du Gers y affirme que la France doit renoncer à extraire de son sous-sol les hypothétiques gaz et huile de schiste qui s'y trouveraient et qu'elle doit à court terme abroger les permis exclusifs « imprudemment » accordés par le gouvernement en mars 2010. Pour lui, les risques sont trop élevés, notamment ceux de conflits d'usage de l'eau, de pollution des nappes, sans oublier le fait que produire du gaz de schiste contribuera sur le long terme à aggraver le danger du réchauffement climatique.

Le député UMP de l'Oise considère, au contraire, qu'il ne faut « jamais dire jamais » et qu'une interdiction serait « gravement préjudiciable » à l'industrie pétrolière et gazière. « Je suis persuadé que cette interdiction ne sera que temporaire. Comment pourrait-il en être autrement si notre sous-sol renferme vraiment les richesses en hydrocarbures que disent les experts ? », ajoute-t-il. Après avoir auditionné industriels, pétroliers, experts, scientifiques et deux associations de défense de l'environnement et assisté à une opération de « fracturation » aux Etats-Unis avec son co-rapporteur, François-Michel Gonnot fustige « l'air du temps qui pousse à ne rien faire par peur et ignorance » et espère que le « dossier des huiles et gaz de schiste restera ouvert pour être traité demain sans passion, mais avec sérieux et méthode ».

Ironie de l'histoire, ces deux positions très éloignées se retrouvent au sein même de l'UMP, dont le président de groupe à l'Assemblée, Christian Jacob, s'est prononcé pour une interdiction « ad vitam aeternam » de cette technique qu'il juge dangereuse pour l'environnement.

Bataille sur l'expérimentation

Les débats sur la proposition de loi visant à interdire l'exploitation des gaz de schiste qui reprennent aujourd'hui au Sénat s'annoncent eux aussi difficiles. La semaine dernière, la discussion avait dû être interrompue, le nombre de sénateurs UMP présents étant insuffisant. Ce qui a contraint la Haute Assemblée à recourir au vote bloqué, qui rend la procédure plus longue. Une chose est sûre, l'amendement voté en commission de l'Economie au Sénat visant à permettre aux industriels de réaliser des expérimentations scientifiques sur le terrain sera très discuté. Jusqu'où les pouvoirs publics doivent-ils favoriser la recherche sur ce type d'énergies ? L'Assemblée avait voté un amendement prévoyant que le gouvernement remettrait chaque année un rapport au Parlement sur l'évolution des techniques et les conditions de mise en oeuvre d'expérimentations réalisées à seules fins de recherche scientifique sous contrôle public. La commission de l'Economie du Sénat a voulu aller plus loin pour permettre quelques explorations. « Le groupe Vermilion accepterait de réaliser une opération sur un site pour lequel il dispose déjà d'autorisation d'exploitation », affirme François-Michel Gonnot. Belles opérations de cache-cache en perspective avec les opposants sur le terrain.
JULIE CHAUVEAU, Les Echos     

Partager cet article
Repost0
7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 11:47

Vous vous souvenez certainement d'Elisabelle Bourgue, membre du collectif citoyen contre le gaz de schiste et valeureuse intiatrice du Tour de France de la banderole "NON au gaz de schiste" ; nous l'avions reçue et encouragée à Brignoles, il y a quelques semaines.

Ces derniers jours, lors de l'examen - manqué - de la proposition de loi au Sénat, elle a rencontré Claude Biwer, sénateur centriste de la Meuse, dans le salon des conférences du Sénat, 1er juin 2011.

Récit :

Claude Biwer a fait voter des amendements qui ouvrent un boulevard à l’industrie pétrolière et aux fonds d’investissement du gaz de schiste.
« Je l'interpelle et lui demande s'il serait d'accord de s'entretenir avec notre petit groupe de citoyens, invités à assister à la Séance sur les hydrocarbures de schiste.
Il accepte.
Je suis accompagnée, d'Aymeric de Valon membre du collectif citoyen du Lot, Julien Renault, membre du collectif citoyen Ile de France et Maurice Rabache, toxicologue, co-auteur avec André Picot du bilan toxicologie-chimie sur les hydrocarbures (1).
Nous lui demandons d'être explicite sur cet amendement et cette prise de position en faveur de l'exploitation des gaz et huiles de schiste, à des "fins scientifiques"....
Un débat s'amorce alors.
"Vous n'avez pas voulu des OGM, ils sont malgré tout présents dans vos assiettes", autrement dit, nous les subissons sans en tirer profit.
"La Pologne exploitera les gaz de schiste, donc les pollutions si elle doivent être avérées.... Nous les subirons, malgré nous". Autrement dit, quitte à subir la pollution incontournable, autant en tirer profit …
A la question : « avez vous eu des contacts avec les compagnies pétrolières » Claude Biwer répond : " c’est normal de rencontrer tous les acteurs, je connais bien ce domaine, j'y ai eu des responsabilités, j'ai participé à l'entrée de Total en Russie."
A bon entendeur salut.

Nous ne connaissions pas Monsieur Biwer, ses compétences, ses actions, un coup d'oeil sur le net. Peu d'éléments, surtout des articles relatifs à un contentieux éventuel -extrait repris sur La Gazette.fr http://www.lagazettedescommunes.com/56965/le-senateur-nc-de-la-meuse-claude-biwer-condamne-a-5-ans-dineligibilite/ 

 

Le sénateur NC de la Meuse, Claude Biwer, condamné à 5 ans d’inéligibilité

Par A. l'AFP, Publié le 24/02/2011, in La Gazette.fr

Le sénateur Nouveau centre (NC) de le Meuse Claude Biwer a été condamné à 5 ans d'inéligibilité, deux mois d'emprisonnement avec sursis et 10.000 euros d'amende pour prise illégale d'intérêts, le24 février 2011, par la Cour d'appel de Nancy.

Il avait déjà été condamné en première instance par le tribunal correctionnel de Verdun aux mêmes peines d’inéligibilité et d’amende, et à six mois d’emprisonnement avec sursis.

Claude Biwer va se pourvoir en cassation, a précisé son avocat Me Bernard Thibaut. Le pourvoi a un effet suspensif.

Le sénateur avait embauché, entre 2002 et 2005, des employés du syndicat mixte de la vallée de l’Othain (Meuse), qu’il présidait à l’époque, pour des travaux personnels dans sa résidence principale et dans un hangar à proximité.

Lors de l’audience, en janvier dernier, l’élu avait dit qu’il avait mis à disposition de la collectivité le hangar, « dont le principe, voté par le conseil municipal, était que seuls les frais d’entretien étaient à la charge de la collectivité ».

L’enquête avait pourtant mis au jour d’autres travaux au domicile de l’élu, effectués par les agents territoriaux.


156 semaines de travaux 93 fiches hebdomadaires de travail non fournies

« M. Biwer dit avoir réglé personnellement les factures des travaux litigieux. Mais la compensation qu’il avance est insuffisante par rapport aux travaux effectués », avait souligné l’avocat général, Alain Jaumier, qui avait observé que « sur 156 semaines de travaux, 93 fiches hebdomadaires de travail n’ont pu être fournies ».

Le sénateur centriste, déjà condamné à trois reprises au cours des années 2000 pour des irrégularités dans les attributions de marchés publics ainsi que pour faux et usage de faux, avait estimé qu’il était « gênant politiquement » car « trop indépendant, trop droit, trop carré », ce qui expliquait selon lui ses déboires judiciaires.

M. Biwer, sénateur depuis 2001, est vice-président de la commission spéciale du Sénat sur le crédit à la consommation ainsi que président de l’Association des maires de la Meuse.

Il est maire d’une petite commune de 530 habitants, Marville (Meuse), depuis 1971. 

La présomption d'innocence est pour nous, un principe de base, nous suivrons les travaux de la Cour de cassation et vous ferons part des suites données.

Partager cet article
Repost0
28 mai 2011 6 28 /05 /mai /2011 15:24
L’écrit de la pierre de schiste

Je suis artiste et le schiste est un de mes matériaux préférés.
Je crée mon musée, ou plutôt, un relais de muses du joli nom d'Arkalao.
En voici une modeste pièce antique et moderne à la fois
(ensemble oeuvre, texte et vidéo).

Une façon, pour une fois de joindre la poésie à l'Actualité ... fracturante !.

Kaloutch


Visitez le site de Kaloutch : http://www.agoravox.fr/auteur/kaloutch-55024

Un petit mot sympa de Kaloutch :

"Merci d'avoir relayé l'écrit de la pierre de schiste.
le mp3 sera bientôt dispo (gratuit).
Il suffit de m'envoyer un mel à cette adresse
arkalao@sfr.fr

Amicalement "
Kaloutch.jpg
Partager cet article
Repost0
9 mai 2011 1 09 /05 /mai /2011 23:55
Le Giec prévoit jusqu'à 77% d'énergies renouvelables en 2050.
Dans un rapport rendu public ce lundi à Abu Dhabi, le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) présente plusieurs scénarios, dont le plus optimiste table sur 77% d'énergies renouvelables en 2050. Un chiffre compatible avec une élévation des températures de 2°C.

Près de 80% des besoins mondiaux en énergies pourraient être assurés par des énergies renouvelables en 2050, selon un rapport présenté ce lundi par le Giec (groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) à Abu Dhabi. Les experts misent plus sur les renouvelables que sur le nucléaire et les énergies fossiles, même équipées de systèmes de captage et stockage de CO2. Aujourd’hui, seulement 2,5% du potentiel des renouvelables serait exploité à l’échelle planétaire.


Selon les différents scénarios envisagés (pas moins de 160, dont quatre ont été détaillés), la progression des renouvelables permettrait d’éviter de 220 à 560 gigatonnes d’équivalent CO2 entre 2010 et 2050, et de contenir la concentration de gaz à effet de serre à 450 ppm (parties par millions), donc l’élévation de la température à la surface du globe à 2°C. Ce plafond fait consensus parmi les climatologues et a été entériné lors des dernières négociations internationales sur le climat de Cancun en décembre dernier.


Les chercheurs du Giec se sont penchés sur les défis technologiques concernant l’intégration des énergies renouvelables dans les réseaux existants et futurs et les conséquences en termes de coûts et de bénéfices.

Les différents scénarios varient selon l’évolution de l’efficacité énergétique, la croissance démographique et la consommation d’énergie par habitant. Celui qui fait la meilleure part aux renouvelables atteint 77% du mix énergétique à l’horizon 2050, et 15% pour le moins optimiste.

Bien que le Giec anticipe une progression des renouvelables y compris en l’absence de toute politique de soutien, le rapport insiste sur leur rôle pour rendre compétitives des énergies qui le sont parfois déjà dans certains cas mais demeurent en majorité significativement plus chères que les prix du marché. Outre les progrès technologiques et les économies d’échelles, qui ont déjà conduit à de fortes réductions de coûts (notamment dans le solaire photovoltaïque, ndlr) et devraient se poursuivre dans les prochaines années, l’intégration de coûts environnementaux tels que les émissions de gaz à effet de serre pourraient également contribuer à leur compétitivité.


Le rapport montre que les bénéfices d’une combinaison d’énergies provenant de diverses sources renouvelables et zones géographiques pour lisser la production et limiter les risques liés aux pics de demandes. Il souligne aussi la nécessité d’optimiser les infrastructures et d’équilibrer l’offre et la demande en recourant à différentes techniques.


D’autres conclusions de ce rapport méritent d’être soulignées. Ainsi, sur les 300 gigawatts de capacités supplémentaires installées dans le monde entre 2008 et 2009, 140 provenaient d’énergies renouvelables. En 2009, malgré la crise économique, elles ont poursuivi leur progression, de plus de 30% pour l’éolien et plus de 50% pour le solaire photovoltaïque. 50% des capacités de production d’énergies renouvelables sont installées dans les pays en développement. Côté investissements nécessaires, le Giec les estime entre 1.360 et 5.100 milliards de dollars d’ici à 2020, pouis entre1.490 et 7.180 milliards de dollars de 2021 à 2030.

Ce rapport doit nourrir le prochain rapport du Giec qui sera finalisé d’ici à septembre 2014.


Merci à latribune.fr
- 09/05/2011
Partager cet article
Repost0
8 mai 2011 7 08 /05 /mai /2011 11:44
Gaz de schiste - Laurent Roy : « Il y a quatre demandes de permis en cours d'instruction »_1
Laurent Roy est directeur régional de l'environnement, de l'aménagement
et du logement.
Photo : BELLANGER

Pour répondre à l'inquiétude des maires, élus et techniciens des communes concernées en Paca par le gaz de schiste, l'agence régionale pour l'environnement a organisé vendredi à Brignoles, une réunion d'information.

De nombreux spécialistes y ont pris part, dont Laurent Roy, directeur régional de l'environnement, de l'aménagement et du logement (Dreal). Un service régional de l'État, qui représente le ministère du Développement durable. Et qui a pour mission de vérifier la conformité des demandes de permis. Et de vérifier l'acceptabilité des impacts environnementaux.

Quelle est la procédure pour obtenir un permis ?

Il y a une première phase avec l'obtention d'un titre minier, titre exclusif. Un titre qui vise à autoriser une compagnie à aller chercher des hydrocarbures dans le sol. Cette première phase d'instruction est assurée au niveau local par la Dreal. Cela remonte ensuite par le préfet de région au ministère de l'Énergie qui accorde ou non le permis. Ceci n'est que la première phase. Avant de pouvoir faire les premiers trous pour explorer seulement, et non pour exploiter, il faut de toute façon encore une 2e étape. Et là, je ne vous parle que de l'exploration, pas encore à l'exploitation.

Où en est le permis de Brignoles ?

Des compagnies ont demandé à pouvoir aller chercher du gaz de schiste dans le sous-sol. Ces demandes en sont encore au stade de l'instruction locale. Elles ne sont pas accordées. Elles ne sont pas remontées au niveau ministériel.

Combien de communes sont concernées ?

235 villes sont concernées par le permis de Brignoles. Au total, en Paca, il y a 382 communes concernées par une demande. Il y a quatre demandes en cours d'instruction (Brignoles, Provence, Gargas, Gréoux-Les-Bains) sachant qu'il y a deux permis accordés, mais qui ne sont pas pour le gaz de schiste (houille à Gardanne et hydrocarbure conventionnel pour le Rhône-Maritime).

L'impact environnemental ?

Il faut d'abord que les permis soient accordés et qu'une entreprise dépose une demande d'autorisation de travaux pour que l'on commence à étudier l'impact environnemental. C'est seulement à ce moment-là qu'on regardera les techniques utilisées. Comme tout le monde, on voit ce qui se passe sur le continent nord-américain, c'est effrayant. Mais rien ne permet de dire que les mêmes procédés seraient envisagés ici.

La population crie-t-elle au loup trop vite ?

Pour le moment, on est dans un stade très en amont. La mobilisation prouve qu'il faut plus de transparence.
Ensuite, ce sont les parlementaires qui votent les lois. Nous, nous ne sommes là que pour les appliquer.
.......................................................................................................................
Merci Var Matin  -  Merci Vincent Bellanger - vbellanger@nicematin.fr
http://www.varmatin.com/article/var/gaz-de-schiste-laurent-roy-%C2%AB-il-y-a-quatre-demandes-de-permis-en-cours-dinstruction-%C2%BB

Partager cet article
Repost0
7 mai 2011 6 07 /05 /mai /2011 22:28

Sylvie Massimi, première adjointe de Brignoles, Annick Delhaye, vice-présidente du conseil régional, Josette Pons, députée, Hubert Garnier, secrétaire générale de l’union régionale des maires et Christian Desplats, président de l’Arpe. Photo V. B
L’agence régionale pour l’environnement, a organisé hier une réunion d’information pour tous les maires, leurs adjoints et les techniciens

Gaz de schiste. Depuis plusieurs mois, le sujet brûle les lèvres de tous les élus. Certains ont protesté. Et d’autres ont même défilé. Mais pour la majorité d’entre eux, ils n’avaient jamais entendu parler de ce gaz avant de découvrir qu’existait le permis de Brignoles (1). Et certains ignorent encore beaucoup de chose sur le sujet. Certes très complexe.
Aujourd’hui, ils n’ont plus d’excuses. L’ensemble des maires, des élus et des techniciens concernés par une demande de permis de gaz de schiste dans la région (2) sont retournés sur les “bancs de l’école”. Invités par l’agence régionale pour l’environnement (Arpe) à prendre un cours sur les enjeux et les impacts de l’exploitation du gaz de schiste sur le territoire.


Sans parti pris global
Administrations, géologues, médecins, économistes et juristes… ont joué le rôle des professeurs. Et se sont succédés au micro pour apporter un éclairage sur ce thème.
Sans parti pris global, chacun a apporté sa vision, son opinion personnelle, sa contribution au débat.
" C’est un sujet qui pose beaucoup d’interrogations", explique le président de l’Arpe Christian Desplats. " Il y a de nombreuses polémiques. Et notre mission est d’apporter des éléments techniques et scientifiques aux élus pour qu’ils puissent se faire leur propre opinion ".
Une semaine avant le débat parlementaire prévu le 10 mai, les élus ont désormais des éléments à avancer pour défendre leurs positions.

1. Demande déposée par l’entreprise Schuepbach pour l’exploitation du gaz de schiste sur une grande partie du département.
2. 382 communes sont concernées en Paca par des permis de gaz de schiste, soit 11668 km².


Ils ont dit...

Michel Seranne, chargé de recherche au CNRS
" En 2030, il faudra encore utiliser 80 % de l’énergie fossile. Le problème? Les réserves sont limitées. Et, nous n’avons pas d’alternative actuellement disponible. C’est pour cela qu’il y a une exploration mondiale pour trouver de nouvelles sources d’énergie fossile. Est-ce que le refus d’exploiter les gaz de schiste doit amener à un refus de l’exploration? Dans tous les cas, on devra approfondir nos connaissances et donc utiliser le milieu souterrain. La véritable question que l’on doit se poser : combien sommes-nous prêts à payer soit en euros, soit en impact environnemental pour pouvoir préserver le mode de vie que nous avons aujourd’hui? "


Philippe Langevin, économiste
"Ce qui fait la dynamique du territoire, c’est notre identité, notre patrimoine, notre qualité de vie. Nous sommes ici dans une économie de la beauté. Toutes les expériences que l’on nous propose pourraient avoir des conséquences sur notre économie régionale. Que va devenir notre région ? On peut être inquiets. Il y a tellement d’incertitudes dans ce dossier, d’éléments approximatifs et pas démontrés, c’est un eldorado empoisonné! ".


Patrice Halimi, médecin
" La première pollution qui a été mise en évidence, c’est celle de l’air avec toutes les extractions. Mais ce qui est plus problématique, c’est cette eau polluée que l’on va récupérer. Il y a des produits toxiques qui favorisent des cancers du sang, cela rend aussi un peu stérile. La chose la plus importante, c’est la pollution de l’eau. Avec tous les produits chimiques que nous allons balancer, il y a un risque de contamination. Quand j’ai découvert les substances, j’ai été impressionné. J’avais l’impression d’avoir une liste de produits cancérigènes… "

Partager cet article
Repost0

+ de 112 000 visiteurs
+ de 700 articles
   sur votre blog !  

Rechercher

Collectifs locaux

Pourquoi et comment créer un collectif local ?
Christian Dépret 06 74 41 89 81
Michel Berthelot 06 62 46 88 67

http://docgazdeschiste83.org

La carte des collectifs locaux

Liste des  26 collectifs locaux  varois à ce jour

Pour joindre le collectif VAR

Pour renouveler votre adhésion, vous nous écrivez, n'oubliez pas de nous dire de quelle commune et quel département êtes-vous - Cela nous aide pour vous inviter aux réunions. Merci.


@mail :  nonaugazdeschiste83@gmail.com

Pierre : 06 33 44 10 02 
Christian : 06 74 41 89 81

 

Sur facebook :
gazdeschiste.collectif.var@groups.facebook.com


Blog, page d'accueil :

http://gazdeschiste-collectif-var.over-blog.com/